The history of Popular Education (Non Formal Education) has aroused research work for thirty years but yet no review of this work has been published. 28 contributions dealing with France, other European countries and Quebec focus on the complex relationship to school, gender and the political dimension of Popular Education. Read More
L'histoire de l’éducation populaire suscite des recherches depuis une trentaine d’années mais il n’existe pas de bilan des travaux. Vingt-huit contributions concernant la France, d’autres pays européens et le Québec mettent l’accent sur le rapport complexe à l’école, la question du genre et la dimension politique de l’éducation populaire. L’action d’individus connus (Édouard Petit) ou méconnus (Maud Pledge), de groupes (les fouriéristes) est aussi bien évoquée que celle d’institutions comme les universités populaires de province ou la Jeunesse ouvrière chrétienne.
Un intérêt particulier a été porté aux techniques : chanson, lecture populaire, documentation, cinéma, sans oublier plusieurs chapitres à caractère historiographique. En un volume est dressé un tableau de l’éducation populaire dans sa diversité, entre 1815 et 1945, date qui marque le début de son institutionnalisation.
Introduction générale
Première partie
Fondements de l'étude : approches, concepts, méthodes
I. Approches historiques des phénomènes d'opinion
L’Allemagne au prisme des médias et des sondages
II. La communication d’État ouest-allemande comme objet d’étude historique
L’apport de la science politique
III. Les fondements conceptuels de la communication d’État en République fédérale
L’origine du terme d’Öffentlichkeitsarbeit
La notion d’espace public (Öffentlichkeit)
Communication publique en démocratie (Öffentlichkeitsarbeit) et propagande
IV. Éléments de contexte historique
Éléments de politique étrangère ouest-allemande de 1949 à 1969
L’Allemagne fédérale entre continuité et rupture
Deuxième partie
La communication d’État ouest-allemande à l’étranger
Chapitre I. La diplomatie médiatique de Konrad Adenauer
I. Konrad Adenauer et la presse
II. L’invention de la diplomatie médiatique adenauérienne
III. Cibles et fonctionnement de la politique d’interviews
IV. Mise en perspective historique
Chapitre 2. L’appareil de communication d’État
I. Le personnel de l’Office fédéral de presse
II. L’Office de presse et d’information du gouvernement fédéral
III. L’organisation de la communication politique à l’étranger
IV. Le lancement de la communication politique aux États-Unis (Roy Bernard) et la création d’Inter Nationes
Chapitre 3. L’institutionnalisation de la Politische Öffentlichkeitsarbeit im Ausland
I. État des lieux institutionnel avant le déclenchement de la seconde crise de Berlin
II. La campagne pour Berlin (Berlin-Aktion)
III. L’instauration du titre budgétaire 315 (« Politische Öffentlichkeitsarbeit im Ausland »)
IV. La définition d’un nouveau secteur d’activité politique : l’information (Aufklärung) contre la propagande
V. La PÖA à l’épreuve de la construction du Mur
Troisième partie
L’entreprise de communication politique ouest-allemande dans la France de l’ère gaullienne (1958-1969)
Introduction
Acteurs et organisation de l’appareil de communication en France
Chapitre 1. Une entreprise de communication ciblée
I. La coopération avec les médias français
II. Les consultations franco-allemandes sur l’information
III. Les contraintes d’une contre-propagande appliquée à l’espace public français
Chapitre 2. La discrète promotion du point de vue ouest-allemand sur le règlement de la « question nationale »
I. Les complexités de l’entreprise de promotion de la question nationale dans la France de l’ère gaullienne
II. L’information ciblée sur les questions politiques
III. Le profil bas en Alsace-Moselle et en matière économique et militaire
Chapitre 3. « Inspirer confiance ». L’entreprise de communication ouest-allemande en France dans un contexte de controverse sur les crimes et les résurgences du nazisme
I. Le retour de l’antisémitisme et des crimes nazis sur le devant de la scène publique (1958-1965)
II. La problématique nazie sous la Grande coalition (1966-69)
III. La mémoire de la Seconde Guerre mondiale
Conclusion
Sources
Bibliographie
Annexes
Liste des sigles