Couvrant une vaste période, de la fin du XIXe siècle à nos jours, l'ouvrage aborde la question de la culture ouvrière dans une perspective transnationale, interdisciplinaire et interculturelle en cohérence avec les questionnements actuels de... Read More
Couvrant une vaste période, de la fin du XIXe siècle à nos jours, l'ouvrage aborde la question de la culture ouvrière dans une perspective transnationale, interdisciplinaire et interculturelle en cohérence avec les questionnements actuels de l'historiographie : à l’heure du discours sur la mémoire du mouvement ouvrier, il en retrace l’évolution dans l’espace germanophone, en mettant en évidence des pratiques culturelles porteuses de progrès pour la classe ouvrière.
La notion de culture ouvrière, prise au sens large du terme, est donc analysée dans ses implications historiques, politiques, sociologiques, linguistiques et artistiques. Plusieurs études font intervenir la dimension comparatiste avec une mise en perspective entre la Rhénanie du Nord-Westphalie et le Nord-Pas de Calais. La politique culturelle de la RDA, état des travailleurs et paysans, y occupe une place centrale, montrant les limites d’une culture ouvrière imposée et uniquement centrée sur la place de l’ouvrier dans l’appareil productif.
Dans le contexte d’une culture de masse, la pérennité des notions de classe ouvrière, et donc de culture ouvrière, a pu être remise en cause, mais plusieurs auteurs évoquent aussi une culture qui intègre la dimension du travail, d’un travail aliénant ou précaire, mais aussi l’absence de travail, dans des domaines comme le théâtre, la littérature ou la lutte syndicale, avec notamment les questions d’intégration des immigrés et du multiculturalisme.
Introduction.
Réseaux sociaux et révolutions : résistances et résiliences
Nicolas Desrumaux
Partie 1.
Une technologie nouvelle à l'assaut d'un monde ancien
Printemps arabes : révolutions virtuelles ?
Jean-Jacques Lavenue
Territoire, web et droits de l’homme : la Toile s’étiole, l’étoile décline
Nicolas Desrumaux
Surveillance d’Internet et perquisitions en ligne : la technologie au service de la contre-révolution
Marcel Moritz
Partie 2.
L’e-révolution tunisienne
Médias, Internet et transition démocratique en Tunisie
Mustapha Ben Letaief
Le contrôle aux frontières du réseau : le cas de l’Égypte
Gaylord Bauden-Hamerel
Les blogueuses tunisiennes : vecteur de la liberté de parole et de la démocratie participative
Syrine Ismaili
L’influence d’Internet sur l’évolution de la démocratie : tendances récentes
Houssem Khelifi
L’internet comme instrument de stratégie politique dans la Tunisie post-révolution
Farah Hached
Partie 3.
Résistances et passage à l’acte
L’influence du fait social religieux dans les récentes révolutions d’Afrique du Nord
José Ramón Salcedo Hernández
Révolutions numériques : entre aspirations démocratiques et désirs consuméristes
Bruno Villalba
Hacktivistes, droit et démocratie
Gilles J. Guglielmi
Partie 4.
De quelques perspectives démocratiques du numérique
« Merci à Twitter » : fondements et limites empiriques de la croyance en une révolution 2.0
Jean-Gabriel Contamin
La démocratisation, les manipulations des moyens de communication au Mexique et le mouvement « Yo soy 132 »
Lidia Yolanda Lopez
Les défis juridiques du gouvernement ouvert. Difficultés et obstacles du point de vue du droit administratif espagnol
Julián Valero Torrijos
L’open government : quelles avancées démocratiques, quels enjeux ?
William Gilles
Conclusion :
Quand deux mythologies se rencontrent…
Usages du numérique et révoltes arabes
Michel Hastings
Présentation des auteurs
Index