Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, le régime est-allemand érigea un mur dans l'ancienne capitale du Reich pour endiguer l'hémorragie de ses citoyens vers la RFA. Des familles furent déchirées et, au moment de sa destruction, en 1989, ce mur avait tué une centaine de personnes.
Sa construction sembla cimenter l'ordre binaire de la Guerre froide et la division de l'Allemagne, mais il fut surtout la césure la plus profonde de l'histoire allemande entre 1945/49 et 1989/90. Cependant après quelques mois de colère et d'indignation, les nouvelles réalités provoquèrent une réorientation au sein de la classe politique occidentale, incitant Bonn à redéfinir ses rapports avec l'« autre Allemagne ». Celle-ci poursuivit ses efforts en vue de s'affirmer aux plans intérieur et extérieur. Le Mur mit fin à la crise de Berlin dans sa phase spectaculaire, mais il n'atténua guère la rivalité entre les deux Allemagnes qui s'installèrent à des degrés divers et de manière différente dans la division déclenchant un long processus de démarcation.
Au début des années 1970, force était de constater que les divergences allaient croissant entre les projets politiques des uns et des autres, l'incompatibilité des structures sociales et les contrastes dans les usages linguistiques constituaient des frontières invisibles, tout comme les représentations culturelles qui se caractérisaient par des approches concurrentes. Ces éloignements politiques, sociétaux et culturels se trouvent à l'origine de l'Ostpolitik de Willy Brandt, lequel considéra que les deux États allemands ne pouvaient pas être étrangers l'un pour l'autre, si bien que leurs relations ne pouvaient que revêtir un caractère particulier.
À partir des résultats de la recherche récente, cet ouvrage se propose d'analyser les spécificités d'une histoire intégrée des deux Allemagne caractérisée tout à la fois par des interdépendances et des démarcations.
Préface
André Renaudin
Introduction générale
Bernard Paranque, Roland Pérez
Partie 1
Analyse critique du paradigme dominant en finance
Chapitre 1 : Une alternative à la création de valeur actionnariale.
Production d'usages et gestion en commun de ressource pour une émancipation du seul échange capitaliste
Bernard Paranque
Chapitre 2 : Prolégomènes à une étude alternative de la finance
Thomas Lagoarde-Segot
Chapitre 3 : Analyse de la crise financière ou crise de l'analyse financière ?
Roland Pérez
Partie 2
L'investissement socialement responsable, le micro-crédit et la gestion de ressources
Chapitre 4 : Analyse critique de l'investissement socialement responsable (ISR) : méta-débat et perspectives d’évolution
Christophe Revelli
Chapitre 5 : L’ISR 2.0 : plus qu’un relookage, une authentique refondation
Jacques Ninet
Chapitre 6 : Pourquoi l’impact du microcrédit sur la réduction de la pauvreté en Afrique subsaharienne est-il limité ?
Jean-Michel Servet
Chapitre 7 : Systèmes d’échanges locaux en Kabylie
Belaïd Abrika, Bernard Paranque, Cécile Perret
Partie 3
Finance, éthique et société
Chapitre 8 : Appliquer les Principes de la Pleine Conscience et de la Compassion à la Finance
Christophe Faugère
Chapitre 9 : De l’intermédiation financière à l’intermédiation économique :
La mission ignorée de la banque islamique
Abdel-Maoula Chaar
Chapitre 10 : L’investissement islamique est-il compatible avec l’Investissement Socialement Responsable ?
Elias Erragragui, Bernard Paranque
Conclusion provisoire. Vers une finance comme « commun » ?
Bernard Paranque
Post-face
Jean-Louis Bancel
Résumés
Annexe. Présentation du programme Finance and Sustainability (FAS)
Roland Pérez
Biographies