L'école primaire serait-elle un lieu protégé des évolutions techniques parfois un peu effrayantes qui déferlent dans la société ? Ou bien ne serait-elle pas au contraire un laboratoire d'innovations pédagogiques dont certaines se banaliseront à terme ? Elle est en tout cas le lieu central de la formation des générations à venir et, à ce titre, elle a une responsabilité particulière à l’égard des nouveaux défis posés par les nouveaux instruments et ressources dits « numériques » qui apparaissent sans cesse.
Le présent ouvrage collectif s’intéresse à la manière dont notre système scolaire propose des réponses à ces défis. Écrit par des chercheurs de différentes spécialités en vue d’un large public, il offre un panorama de la situation, en s’intéressant aussi bien à l’utilisation en classe d’instruments mobiles qu’à la pensée informatique et à la formation des enseignants, ainsi qu’à l’enseignement à tous d’une culture numérique.
Avant-propos : la poussée de Séraphine Louis
Introduction
Chapitre I – Quel(s) féminin(s) dans l'Art Brut ?
Marginalité créatrice, marginalité revendicatrice ?
Féminins en actes, féminins à l’oeuvre
Chapitre II – La végétalité, phénomène de représentation et d’incarnation
Le végétal et ses devenirs formels
Faire corps, faire lien, faire réseau
La voie d’une cartographie esthétique
Chapitre III – Fibres organiques et entrelacs cellulaires : des oeuvres topographiques
Claustration invasive : de l’exiguïté de l’enfermement à l’immensité de l’au‑delà
Jeanne Tripier, une histologie textile
Juliette Élisa Bataille, cellules d’espace
Chapitre IV – Le Cloisonné de théâtre : un rouleau tapissé d’Histoires
Un espace-temps polyphonique
Une romance reprisée
L’avènement psychique et plastique
Chapitre V – Les parures : entre devenir-arbre et préfiguration d’une nouvelle peau
Devenir-arbre et généalogie : une problématique de la lignée
La préfiguration d’une nouvelle peau
Marguerite Sirvins, l’endroit du décor
Madge Gill, les enveloppes spirites
Les tentures incorporées de Jeanne Laporte-Fromage : peaux de « l’haut, de là »
L’oeuvre comme lieu d’existence
Postface