Cet ouvrage contribue, à partir d'études de cas empruntées au passé de la France et de l'Allemagne, à une réflexion sur les problèmes que pose la transition de la guerre à la paix. Il aborde la question: comment construire la paix à partir d'un angle d'attaque qui fait la part belle à la dimension confessionnelle, dont on sait l'importance -et l'ambivalence- pour la représentation des conflits comme pour la construction de la paix dans l'espace germanique et, dans une moindre mesure, dans l'histoire de la nation française. Il retrace l'évolution qu'ont connue, au fil de quatre siècles, les réflexions sur la guerre et la paix en France et en Allemagne, et il analyse les causes intérieures et extérieures de la fragilité des paix. Un accent est d'abord mis sur les traités de paix de Westphalie qui ont comblé les lacunes de 1555 et offert des garanties juridiques fondamentales. Puis les auteurs montrent comment l'inadéquation s'est creusée, au XVIIIe et au XIXe siècle, entre les théoriciens de la paix et les chantres des conflits, l'adversaire devenant, d'hérétique ou rebelle, l'ennemi de la nation. Les divergences entre chrétiens pacifistes et adeptes d'une forte présence militaire ont alors incité certains protestants à distinguer de plus en plus la sphère privée de la sphère publique. Cette distinction se retrouvera même chez des résistants au Troisième Reich et sera également, pendant la Guerre froide, au coeur des débats entre adeptes ou détracteurs du réarmement.
Avant-propos
Christian Babonneau
Index des abréviations
Introduction
Des acteurs au coeur des enjeux associatifs : l'exemple de la FSCF
Laurence Munoz, Yohann Fortune
1re partie. Les socialisations à l’oeuvre aujourd’hui
Introduction. Démarches éducatives et inclusives par le sport : les fédérations conviées à renforcer la cohésion sociale
Yves Morales
La socialisation des publics vulnérables par les APS dans les clubs bretons de la FSCF
Florian Even
Rester visible et/ou demeurer fidèle à ses valeurs ? Réflexions sur le positionnement social et éthique de la FSCF
Yohann Fortune
Les socialisations à l’oeuvre hier et aujourd’hui
Michaël Attali
Conclusion
Yves Morales
Bibliographie
2e partie. La place et le rôle d’une fédération affinitaire multi-activités dans le paysage sportif associatif français
Introduction. Le monolithisme fédéral a-t-il vécu ?
Denis Bernardeau-Moreau
« Une légitimité locale en question », les clubs FSCF de gymnastique du Nord et leurs relations avec les collectivités
Bastien Hingrand
Interroger les modes de construction d’un modèle hégémonique : de la légitimité à la domination. À qui appartient le sport ?
Laurence Munoz
Rôle et place des fédérations affinitaires dans l’offre sportive fédérale : « fédérations délégataires bis » ou « toujours imitées jamais égalées » ?
Sabine Chavinier-Réla
Conclusion. Vers un retour au pluralisme sportif fédéral ou la nécessité d’innover
Denis Bernardeau-Moreau
Bibliographie
3e partie. Contraintes et enjeux pour les structures associatives du local au national
Introduction
Jean-Paul Callède, Laurence Munoz
De la Maison de quartier au club d’agglomération Bordelaise : contraintes locales et enjeux nationaux pour les structures de la FSCF
Antoine Toillier, André Suchet
La Fédération Sportive et Culturelle de France, une fédération en quête de changement : réflexions socio-historiques sur la notion de gouvernance
Jean-François Loudcher
La gouvernance associative en question : l’impérieuse complexité de l’univers associatif, entre points de tension et accommodations
Laurence Munoz
Conclusion. Perspectives et interrogations
Jean-Paul Callède
Bibliographie
4e partie. L’analyse des politiques publiques et leur influence sur l’évolution du mouvement sportif : l’exemple du sport-santé
Introduction. Les fédérations face au gouvernement par assignation de la promotion de l’activité physique à des fins de santé publique
Marina Honta
Action publique et injonction du « sport-santé » : la FSCF, nouvelle opératrice de santé ? (2000-2018)
Yves Morales
(Se) mettre en mouvement pour la santé : les contradictions d’un volontarisme d’État
Gilles Vieille-Marchiset
Conclusion
Marina Honta
Bibliographie
Conclusion
Permanences et mutations du fait associatif « Faire société »
Yves Morales, Laurence Munoz
Remerciements
Les auteurs