Les valeurs les plus consacrées ont leur histoire. Ce "Tombeau de Léonard de Vinci" rassemble et analyse les textes qui, à l'époque des Décadents et des Symbolistes, ont contribué à faire de Léonard et de la Joconde les modèles de référence de la culture picturale occidentale. À un moment où les sciences et les techniques occupent une place dans la civilisation moderne qui interroge nécessairement la capacité de pratiques culturelles traditionnelles, Léonard de Vinci, esprit universel et peintre, apparaît comme une figure mythique de conciliation des antagonistes. À un moment où la peinture "moderne" et la photographie mettent en crise la fonction "réaliste" du tableau, la Joconde, un portrait, devient le plus beau tableau du monde. Deux absolus d'autant plus mythiques que le réel est plus irrépressiblement éclaté et la prétention interprétative totalisante des élites plus désespérément vaine. Le culte du 19e siècle inaugure, apparaît ainsi comme la plus haute dénégation de l'impuissance de la culture telle que nous la vivons encore. Le propos n'est pas technique, il ne vise pas la "vérité", par quelque voie qu'on prétende la constituer, de Léonard et de son oeuvre. Il ne s'agit que de décrire un processus complexe d'élaboration des représentations culturelles françaises en matière de peinture. Cela implique que les textes occupent le devant de la scène et que la critique d'art soit prise pour ce qu'elle est: l'organisation d'une croyance et un exercice d'écriture. La critique communique donc d'avantage avec la littérature qu'avec la connaissance, d'où la coexistence ici de textes qui appartiennent aussi bien à l'essai qu'au roman et qui sont produits par Taine, Michelet, Barrès, Valéry, Laforgue, Péladan...Mais aussi, le vincisme français convoquant l'Europe, par Walter Pater, d'Annunzio ou Merejkovsky.
Avant-propos
Introduction générale
Première partie : la présence à distance en e-Formation
Introduction de la première partie
Chapitre 1. Le rapport contemporain au temps et à l'espace
1.1. L’accélération sociétale : une augmentation de la vitesse des mouvements
1.2. Des temporalités accélérées et des spatialités éclatées
1.3. L’accélération socio-technologique et la formation tout au long de la vie
1.4. L’accélération et le temps long de l’apprenance
1.5. Le régime spatio-temporel de la e‑Formation
Chapitre 2. La présence à distance : ses propriétés majeures
2.1. La distance : une notion à géométrie variable
2.2. La présence : le tiers-inclus du couple dialogique « distance-proximité »
2.3. Une présence située dans un tiers-lieu socio-numérique
2.4. La présence et les affordances socio-numériques des artéfacts de communication
2.5. La présence et l’agentivité humaine
2.6. Une présence à la fois subjective et objective, réelle et non virtuelle
Chapitre 3. La présence sociale en e‑Formation : les trois principaux modèles théoriques
3.1. La présence sociale : quelques repères sur l’évolution du concept
3.2. La présence sociale en e-learning : un construit multidimensionnel
3.3. Le modèle de community of inquiry in e-learning de Garrison
3.4. Le modèle de social presence in e-learning de Whiteside
3.5. Le modèle de la présence sociale en e‑Formation de Jézégou
Seconde partie : le modèle de la présence sociale en e-Formation
Introduction de la seconde partie
Chapitre 4. Une modélisation théorique, systémique et dynamique
4.1. La triple intention du modèle : scientifique, pédagogique et pragmatique
4.2. La démarche de modélisation adoptée
4.3. Les principales étapes du travail de la modélisation entrepris
Chapitre 5. L’entrant, le sortant et la dynamique du modèle
5.1. Le groupe d’apprenants
5.2. La communauté d’apprentissage en ligne
5.3 La présence sociale : la résultante d’une dynamique relationnelle collective et médiatisée
Chapitre 6. Les trois dimensions de la présence sociale en e‑Formation
6.1. La présence socio-cognitive en e‑Formation
6.2. La présence socio-affective en e‑Formation
6.3. La présence pédagogique en e‑Formation
6.4. Le modèle systémique et dynamique de la présence sociale en e‑Formation
Conclusion générale
Références bibliographiques