La Clé des Écritures. Clavis Scripturae Sacrae (1567). Partie II, Traité 1

De ratione cognoscendi sacras literas. De la connaissance des saintes Écritures
Première édition

La Clé des Écritures saintes (1567) du théologien luthérien Matthias Flacius Illyricus (1520-1575) constitue l'une des premières entreprises de codification de l'exégèse protestante de la... Lire la suite

La Clé des Écritures saintes (1567) du théologien luthérien Matthias Flacius Illyricus (1520-1575) constitue l'une des premières entreprises de codification de l'exégèse protestante de la Bible et marque une étape importante dans l'histoire moderne des sciences de l'interprétation. Deux principes de la Réforme y sont mis en oeuvre: la distinction entre Loi et Évangile et l'affirmation de la clarté de la Bible, qui rend superflu le recours à la tradition de l'Église en matière d'interprétation. On propose ici la traduction du premier traité de la seconde partie, La méthode pour connaître les saintes Écritures. L'énumération qui y est faite des causes de la difficulté de la Bible, de ses «remèdes» et des «règles pour la connaissance de l'Écriture sainte, tirées d'elle-même», présente le coeur du projet exégétique de Flacius.La Clé des Écritures est capitale pour parvenir à une compréhension du moment qui entre 1560 et 1630 voit la concurrence des confessions favoriser une formalisation de plus en plus précise des règles de l'exégèse biblique, jusqu'à faire émerger une discipline, l'herméneutique, dont l'autonomisation ultérieure a partie liée avec le devenir des sciences humaines.


La Clé des Écritures saintes (1567) du théologien luthérien Matthias Flacius Illyricus (1520-1575) constitue l'une des premières entreprises de codification de l'exégèse protestante de la Bible et marque une étape importante dans l'histoire moderne des sciences de l’interprétation. Deux principes de la Réforme y sont mis en œuvre: la distinction entre Loi et Évangile et l’affirmation de la clarté de la Bible, qui rend superflu le recours à la tradition de l’Église en matière d’interprétation. On propose ici la traduction du premier traité de la seconde partie, La méthode pour connaître les saintes Écritures. L’énumération qui y est faite des causes de la difficulté de la Bible, de ses «remèdes» et des «règles pour la connaissance de l’Écriture sainte, tirées d’elle-même», présente le cœur du projet exégétique de Flacius.La Clé des Écritures est capitale pour parvenir à une compréhension du moment qui entre 1560 et 1630 voit la concurrence des confessions favoriser une formalisation de plus en plus précise des règles de l’exégèse biblique, jusqu’à faire émerger une discipline, l’herméneutique, dont l’autonomisation ultérieure a partie liée avec le devenir des sciences humaines.


Livre broché - 16,00 €

Spécifications


Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Partie du titre
Numéro 24
Édité par
Philippe Büttgen, Denis Thouard,
Auteur
Matthias Flacius Illyricus,
Collection
Opuscules | n° 24
ISSN
02962454
Langue
français
Catégorie (éditeur)
Catalogue Septentrion > Philosophie > Philosophie, herméneutique, philologie
Catégorie (éditeur)
Catalogue Septentrion > Philosophie
BISAC Subject Heading
PHI000000 PHILOSOPHY
Code publique Onix
05 Enseignement supérieur
CLIL (Version 2013-2019 )
3126 Philosophie
Date de première publication du titre
01 mars 2009
Subject Scheme Identifier Code
Classification thématique Thema: Philosophie
ONIX Adult Audience Rating
Thema subject category
Avec
Index

Paperback


Date de publication
01 janvier 1987
ISBN-13
978-2-86531-029-6
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 300
Code interne
296
Format
16 x 24 cm
Poids
538 grams
Prix
15,24 €
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


Présentation
Frederique Brisset, Audrey Coussy, Ronald Jenn et Julie Loison-Charles

Introduction. Jeux de mots, humour et traduction
Jean-Marc Moura

 

Le jeu de mots, figure de style

Les jeux de mots dans la littérature pour la jeunesse : typologie des procédés de (ré)création lexicale et stratégies de traduction des créations ex nihilo
Cecile Poix

Le jeu des quatre réversibilités – traduire les acronymes dans les romans de Thomas Pynchon
Nicolas Froeliger

La traduction sous-titrée de l'anagramme au cinéma et à la télévision
Sabrina Baldo de Brebisson

A Poor Ear for a Pun. Retranslating Hamlet and Paronomastic Fetishism
Samuel Trainor

« Bien » ou « froid », traduire le son ou le sens ? Étude de la traduction de calembours chinois dans la pièce Cha guan de Lao She
Florence Xiangyun Zhang

La pierre et la monture : traduire le jeu de mots et autres pièces de résistance
Fabrice Antoine

 

Jeu de mots et jeu de scène

La traduction des jeux de mots de la comedia espagnole en français
Catherine Dumas

Textual Comicality and Creativity in Drama Translation (Spanish-English): a Diachronic Approach
Jorge Braga Riera

Jouer sur les mots et les noms : les traductions françaises de The Importance of Being Earnest d'Oscar Wilde
Xavier Giudicelli

Jeux de mots et ressorts comiques : les traductions françaises du Buffyverse
Audrey Canales

Translating Humorous Puns in Almodóvar’s Films. A Cognitive-Pragmatic Approach
Francisco Javier Diaz-Perez

 

Jeux de mots et jeux d’auteur : une poétique

Jeux de mots et jeux d’auteur : une poétique
Elsa Kammerer

Proust et l’à-peu-près
Emily Eells

Sounding the Essence of Sense and Sound: On Translating Playful and Poetic Prose
Tiffane Levick

Traduire le jeu de mots dans son rapport avec l’image dans Astérix
Catherine Delesse

Titres en jeu : humour et « traduisible poétique » dans la presse anglophone
Nathalie Vincent-Arnaud

 

Conclusion. The Study of Wordplay Translation: Some Insights, Questions and Challenges
Thorsten Schroter

 

Présentation des auteurs

Biographies des directeurs d’ouvrage

Remerciements