Quand Voltaire débarrassait la scène des Comédiens-Français, un équilibre nouveau s'imposait entre la scène et la salle. L’auteur devait charger la mémoire des comédiens d’un faisceau de recommandations destinées à conjurer un vide soudainement révélé. Aux premiers temps du Théâtre-Libre, André Antoine devait retrouver le problème du côté du metteur en scène. Le texte théâtral ne se réduit donc pas au texte littéraire. Alors, doit-on, peut-on conserver l’éphémère de la représentation ?
D’entrée de jeu, le choix est inéluctable.
Au XIXe siècle, les régisseurs de théâtre, en ordre dispersé, relèvent le défi. Ils ouvrent entre Paris, la province et l’Europe les chemins divers du nouveau théâtre français. Mutualistes convaincus, ils constituent une association en 1911. Ils décident alors de projeter, dans une période économique difficile, qui aurait pu inciter au repliement sur les soucis quotidiens, une Bibliothèque de mises en scène dramatiques et lyriques qui va favoriser la circulation des œuvres. Ils créent un véritable instrument de travail pour le technicien ou pour le chercheur. Ils servent ainsi l’avènement du metteur en scène et le triomphe de la mise en scène de création qui les entraînent à un professionnalisme croissant. Parallèlement, une distinction stricte s’opère entre le matériel « historique », toujours emprunté, et le dépôt légal de la création soumis progressivement à une règlementation rigoureuse. La Bibliothèque de mises en scène témoigne de la validité du choix initial, professionnel et résolument ouvert à des professionnels.
L’ouvrage de Françoise Pélisson-Karro, conservateur en chef honoraire de la BnF, invite à entrer dans cet univers où se posent des problèmes, intellectuels et humains, qui nous concernent encore aujourd’hui.
Introduction
Joaquim Dolz, Roxane Gagnon
Partie I.
Objet et contexte de la formation
Chapitre 1 : Les objets de la formation à l'enseignement de la production écrite
Roxane Gagnon, Joaquim Dolz
Chapitre 2 : Enquête préliminaire sur les pratiques déclarées : analyse à priori des objets de formation
Roxane Gagnon, Marc Surian
Partie II.
Démarches méthodologiques
Chapitre 3 : Méthodologie
Joaquim Dolz, Roxane Gagnon, Véronique Laurens, Véronique Marmy, Marc Surian
Partie III.
L’agir du formateur saisi à travers l’ensemble des séquences de formation
Chapitre 4 : Macrostructures et trames prototypiques dans les séquences de formation
Joaquim Dolz, Santiago Mosquera Roa, Roxane Gagnon
Chapitre 5 : Les activités de formation sur la production écrite
Marc Surian, Joaquim Dolz
Chapitre 6 : Les formes sociales de travail dans la formation à l’enseignement de la production écrite
Joaquim Dolz, Véronique Laurens, Carla Messias Ribeiro da Silva-Hardmeyer
Chapitre 7 : Les gestes du formateur d’enseignants
Roxane Gagnon, Joaquim Dolz, équipe FORENDIF
Chapitre 8 : Les outils de la formation pour enseigner la production écrite
Verónica Sánchez Abchi, Carla Silva-Hardmeyer, Joaquim Dolz
Partie IV.
Langue et texte dans la formation
Chapitre 9 : Grammaire, lexique et orthographe pour enseigner la production écrite
Joaquim Dolz, Myriam Abouzaïd, Véronique Marmy Cusin
Chapitre 10 : Les genres textuels dans la formation des enseignants
Véronique Marmy, Joaquim Dolz, Carla Silva-Hardmeyer
Partie V.
Circulation des savoirs en formation
Chapitre 11 : Dispositifs d’alternance et circulation des savoirs entre institution et terrain scolaire
Roxane Gagnon, Véronique Laurens
Chapitre 12 : Le conte étiologique : objet et outil de formation professionnelle
Véronique Marmy
Chapitre 13 : La dissertation : une spécificité du secondaire supérieur
Anne Monnier, Laura Weiss
Partie VI.
Conclusions générales
Conclusions générales
Joaquim Dolz, Roxane Gagnon, équipe FORENDIF
Références bibliographiques
Sites d’internet d’institutions analysées
Annexes