Comment les idées, les biens ou les individus circulent ? Cet ouvrage discute les cadres d'analyse disponibles et présente des résultats d’enquête sur des processus originaux de circulation. Lire la suite
Mot d'ordre autant qu’injonction à la mobilité dans l’univers professionnel, la « circulation » est devenue depuis quelques années, dans les sciences sociales, un « leitmotiv académique » omniprésent, qu’il s’agisse d’étudier la mobilité (ou la sédentarité) des biens, des personnes, des idées, etc. Conçu comme une proposition de re-problématisation des usages de la notion de circulation en sciences sociales – et particulièrement en science politique – cet ouvrage entend exposer les enjeux (méthodologiques, scientifiques) liés à l’emploi de ce prisme analytique. Il apparaît en effet que la problématique circulatoire se situe au croisement d’enjeux dont l’étude est centrale pour les sciences sociales, qu’elle constitue un point d’entrée pour l’étude de la domination, qu’elle mette en lumière l’inégale propension des acteurs et des biens à circuler à travers les espaces et les frontières ou qu’elle permette de comprendre les processus de fabrication d’idéologies ou de schèmes « dominants » véhiculés par certains instruments d’action publique, certains ethe professionnels, certaines pratiques partisanes.