Le cinéma est une machine à voir. Dès sa naissance, il a généré une nouvelle manière stupéfiante de voir, permettant parfois aux choses filmées de révéler toute leur beauté. Le cinéma est observé sous la loupe du concept d'attraction : ainsi des moments de la théorie classique se trouvent côte à côte avec des exemples d’images contemporaines. Lire la suite
Arriver au cinéma en retard, la séance commencée, la noirceur déjà totale, les images déjà déchainées sur l'écran, et juste des apparitions (des choses, des corps, des mouvements, des visages, des sons) qui attirent l'attention...
Voilà une façon de se rendre compte que les films enchainent une relation sensorielle avec les spectateurs faite de petites agressions, de fragments spectaculaires. Le cinéma ne raconte pas seulement des histoires, mais montre des images qui nous touchent, et font que nous restons dans la salle. Si le cinéma narratif relègue en général le spectateur à une position sécurisante d'observateur-voyeur, au contraire, le cinéma des attractions interpelle directement le spectateur, destinataire privilégié du plaisir du spectacle, stimulant ses sens et ses émotions.
Le cinéma est une machine à voir. Dès sa naissance, il a généré une nouvelle manière stupéfiante de voir, permettant parfois aux choses filmées de se révéler dans toute leur beauté. C’est ainsi que les premiers théoriciens du cinéma, que nous étudions notamment dans ce livre, ont commencé à en parler... Le cinéma est observé sous la loupe du concept d’attraction : ainsi des moments de la théorie classique (le montage des attractions chez Eisenstein) se trouvent côte à côte avec des exemples d’images contemporaines : là où la fiction croise le documentaire (la production de Werner Herzog), là où les images de synthèse croisent les prises de vue réelles, là où le cinéma entre au musée.
Introduction
Pierre Lamard, Nicolas Stoskopf
Première partie
Retour sur des temporalités particulières
L'horizon nucléaire en France : transition énergétique ou énergie de transition ?
Yves Bouvier
L’énergie nucléaire comme figure épiphanique de la science agissante dans la France de la Libération
Robert Belot
Imposer ou promouvoir. Les destins croisés de l’alcool-carburant et des gazogènes
Camille Molles
Les trois échecs de la voiture électrique
Jean-Louis Loubet
Les deux transitions énergétiques en Suisse des années 1850 aux années 1950
Serge Paquier
Deuxième partie
Des récurrences et des échecs
L’hydraulique du Haut-Empire à la transition
Pierre Fluck
Moulin expérimental et électrification rurale : une transition énergétique locale au Danemark au début du XXe siècle
Philippe Bruyerre
Genèse d’un modèle : la Compagnie nationale du Rhône (fin XIXe siècle-1933)
Alexandre Giandou
Les îles industrielles dans l’histoire des énergies renouvelables. Récurrence d’un projet
Anaël Marrec
L’usine marémotrice de la Rance : réussite ou échec ?
Paul Naegel
Troisième partie
Des transitions, des contraintes
Du charbon au pétrole : l’amiral Fisher et la difficile conversion de la marine britannique
Aymen Boughanmi
Le bassin industriel de Liège dans l’entre-deux-guerres : reconstruction industrielle et transition énergétique ?
Arnaud Péters, Olivier Defêchereux
Le charbon est rare, il faut l’économiser ! Valorisation, usages et normalisation des houilles pendant l’entre-deux-guerres
Nadège Sougy
Les derniers feux du charbon français, analyse d’une tumultueuse transition énergétique
Jean-Louis Escudier
La maîtrise de l’énergie dans l’industrie alsacienne (1973-1986) : le rôle du patronat mulhousien
Régis Boulat
Table ronde sur la transition énergétique
Pierre Lamard, François de Charentenay, Yves Dreyer et Pierre Schmitt
Conclusion
Alain Beltran
Bibliographie générale
Notices biographiques