Livre épuisé
En un siècle d'échanges et de contacts humains, il peut paraître paradoxal de porter intérêt à la solitude et aux solitaires. Il s'agit en fait de reprendre ici le problème des rapports entre une société et ses marginaux. L'Histoire s'est beaucoup préoccupée de connaître jusqu'ici les mécanismes sociaux qui influencent le comportement et les mentalités des individus. Cette étude de Jean Heuclin inverse le problème et montre pourquoi et comment des individus réfractaires à l'ordre social et rejetés par lui ont pu modifier et transformer le milieu. Jean Heuclin nous fait constater avec surprise qu'une des nouveautés les plsu étonnantes des sociétés germano-latines du Haut Moyen Age fut le développement érémétique dans un monde d'une extraordinaire violence où la communauté fraternelle est indispensable pour protéger l'individu. Du Ve au XIe, entre Seine et Rhin, 300 ermites furent responsables de la création d'une centaine de villes et de monastères, ils rendirent au travail manuel ses lettres de noblesses et donnèrent à la vie quotidienne des populations rurales un nouveau sens, inspiré de l'Amour capable de transcender la Mort et de faire reculer le goût de l'Avoir et du Pouvoir. Cette nouvelle optique permettra de mieux saisir les subtilités de l'Histoire des Hommes et ouvrira de nouveaux chapitres dans la grande aventure de l'Humanité.
Avant-propos
Les Carnets, une conscience en action
Les Carnets d'Albert Camus : ceci n'est pas un journal
Les voix des carnets
L’ironie
Formes brèves dans les Cahiers VII et VIII
La dimension polyphonique des Carnets de Camus : quand les voix du quartier pauvre s’accordent avec les voix du panthéon littéraire
Entre l’innocence et l’infinitif : du sujet écrivant des Carnets
Les Carnets ou la tentation du poétique
Carnets d'un philosophe
Les soupçons de Camus contre la psychologie
Nietzsche damné
Lire les Carnets : suivre la philosophie à la trace
L’ouverture au monde
Jeu de miroirs : les paysages
Des écritures de la joie ? Carnets de Camus, Journal et Carnets de Giono
Le voyage en Grèce dans les Carnets d’Albert Camus : l’expression intime de la joie
« Si je n'ai pas l’amour... »
Le travail de l'écrivain
« Se taire. Écouter. Laisser déborder. » : le travail de l’écrivain !
Les Carnets, le laboratoire du roman
Carnets I d’Albert Camus et Carnet du Front populaire d’André Malraux : une introduction à l’œuvre littéraire
Des Carnets aux « Éléments pour Le Premier Homme », et inversement...