Lors de son acte de naissance, l'esthétique comme science philosophique se définit historiquement comme une épistémologie : celle du « savoir sensible », qu'en 1750 Baumgarten délimite à partir du savoir rationnel. L'esthétique se fonde comme « esthético-logique ». Sa carrière ultérieure comme « philosophie de l’art » tendrait parfois presque à nous le faire oublier. Mais trois siècles d’évolution ont-ils définitivement écarté l’esthétique de son propos initial ? Quelles que soient par ailleurs les évolutions tout aussi capitales de la logique, du cadre classique au cadre transcendantal, de l’empirisme logique jusqu’aux approches cognitivistes, la question sera pourtant renouvelée : dans l’œuvre d’art, le discours, ou la perception sensible en général, peut-on rendre compte de la « valeur » donnée au sensible sans référer à des cadres qui structurent formellement la connaissance ? La question pourra sembler plus contemporaine que ce qui s’énonce en 1750 : elle n’en est pas moins, à bien des égards, la même. Des regards croisés éclairent ici cette question depuis sa naissance jusqu’aux travaux actuels : logiciens, épistémologues, métaphysiciens, analystes du discours et de l’œuvre d’art concourent à décloisonner les recherches sur le sens même du phénomène esthétique. Connaissance, relations, discours, sens – les éléments qui structurent le problème sur le temps long interrogent le jugement usuel selon lequel la naissance de l’esthétique au 18ème siècle serait restée sans postérité.
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