Evocative image, coveted object, power issue, the map draws the world. Apart from the geographers-mapmakers, many searchers stimulated by its representation use it to answer some questions of today's society. Read More
Image évocatrice, objet convoité, enjeu de pouvoir, la carte dessine le monde. Outre les géographes-cartographes, de nombreux chercheurs, stimulés par sa puissance de représentation, l'utilisent afin de répondre à quelques-unes des interrogations de la société actuelle. La diversité des points de vue, des regards et des usages scientifiques, par conséquent la multiplicité des questionnements, se combine à la profondeur historique des références en apportant au lecteur curieux du monde des éléments de compréhension spatiale de processus, de circonstances, d’événements et de concepts propres à l’humanité. La carte, vivante et mouvante, est un reflet de l’imaginaire et la représentation d’un réel. Depuis l’Antiquité, les représentations de la Terre instaurent des mondes successifs, en jouant avec la géométrie, les distances et les formes, les plans et les volumes. Inscrites dans le temps, les cartes intègrent les temps de la terre et des sociétés. De nouvelles cartographies réinventent le monde du XXIe siècle.
Préface
Sophie De Schaepdrijver
Introduction : les occupations de la Grande Guerre et leurs héritières, 1914-1949
James Connolly, Emmanuel Debruyne, Élise Julien, Matthias Meirlaen
Partie I : Expériences d'occupations lors de la Première Guerre mondiale sur le front Ouest
Préambule 1 – Occupation et rapprochements avec l’ennemi
Annette Becker, Emmanuel Debruyne
Attentes et stratégies des plaignants dans les affaires de dénonciation à l’ennemi (Anvers, 1918-1921)
Gertjan Leenders
À contre-courant : les agents du contre-espionnage allemand en Belgique occupée durant la Première Guerre mondiale
Mélanie Bost, Élise Rezsöhazy
L’épuration des bourgmestres belges après la Première Guerre mondiale (1918-1921)
Jan Naert
Préambule 2 – Les sociétés occupées : de l’expérience à la mémoire
Élise Julien, Philippe Nivet
Peut-on faire une lecture sociale de l’expérience d’occupation ?
Philippe Salson
Les normes de conduite en Belgique occupée
Antoon Vrints
Les traces mémorielles de l’occupation 1914-1918 dans trois villes belges : Bruxelles, Anvers et Liège
Laurence van Ypersele, Karla Vanraepenbusch
Une mémoire difficile : commémorer la Grande Guerre dans le Nord et le Pas-de-Calais occupés
Matthias Meirlaen
Partie II : Occupations et transferts d’expérience : d’un front à l’autre, d’une guerre à l’autre
Préambule 3 – D’une guerre mondiale à l’autre, quelles leçons pour les occupants et les occupés ?
Matthias Meirlaen
Des « Streifkorps » au « Werwolf » ? Arthur Ehrhardt et le transfert diachronique des savoirs austro-hongrois en matière de contre-insurrection
Heiko Brendel
Écrire l’histoire comme pratique d’occupation : l’administration militaire allemande en Belgique d’une occupation à l’autre
Marnix Beyen, Svenja Weers
Les expériences belges d’occupation autour de la Grande Guerre : quelle mobilisation du Règlement de La Haye ?
Thomas Graditzky
Du patriotisme à l’accommodation : autorités locales et occupations à Bruxelles
Chantal Kesteloot, Bénédicte Rochet
Préambule 4 – Regards croisés sur le traitement des occupés et les renversements d’occupations
James Connolly
Entre mépris et génocide : soldats allemands et Juifs d’Europe de l’Est pendant les deux guerres mondiales
Leonid Rein
Contre « l’ennemi à l’arrière » : la répression allemande en Europe occupée, 1939-1945
Barbara Lambauer
La juste sévérité : pacifier la zone française en Allemagne occupée, 1945-1949
Drew Flanagan
Conclusion
James Connolly, Emmanuel Debruyne, Élise Julien, Matthias Meirlaen
Présentation des auteur.e.s
Index des noms de lieux et des noms de personnes