Les contributions rassemblées ici s'intéressent précisément à la manière dont la dynamique de la production verbale configure les énoncés produits, au cours d'activités proposées à des élèves d'école primaire, de collège ou de lycée. Des exemples précis, impliquant notamment le lexique des émotions et des sensations, montrent comment son étude... Lire la suite
À l'école primaire et au début de la scolarité au collège, les activités lexicales apparaissent souvent comme déconnectées des activités de production de discours. Or, lorsqu'il parle et lorsqu'il écrit, le locuteur/scripteur doit mobiliser sa compétence lexicale, ce qui le conduit non seulement à sélectionner les unités lexicales pertinentes mais aussi à les associer à d'autres en fonction de règles sémantiques et syntaxiques, au cours d'activités langagières complexes. Ces opérations de choix et de mise en correspondance ciblées sur le lexique mettent en jeu des processus d'évaluation et de réévaluation, inhérents à l'activité de production langagière. Fréquentes à l'écrit, ces activités de sélection et de révision lexicales se rencontrent également à l'oral, à travers la capacité à reformuler un énoncé et, au-delà, à restructurer le discours. Les contributions rassemblées ici s'intéressent précisément à la manière dont cette dynamique de la production verbale configure les énoncés produits, au cours d'activités proposées à des élèves d'école primaire, de collège ou de lycée. Certaines contributions se situent sur un plan psychologique et psycholinguistique et étudient les effets d'entraînements métacognitifs concernant le lexique en production orale ou écrite, testant les effets de variables liées à la taille des groupes ou à des aspects contextuels, par exemple certaines caractéristiques de la tâche et du support utilisé. D'autres adoptent un point de vue plus nettement didactique et interrogent la nature des activités qui peuvent être proposées. Des exemples précis, impliquant notamment le lexique des émotions et des sensations, montrent comment son étude peut être intégrée à une réflexion plus générale sur les textes et les discours.
Présentation
Nelly Wolf, Matthieu Rémy
Du Rêve est vrai à Derrière la vitre :Robert Merle et l'impossible roman de 68
Anne Wattel
Les vacances de Romain Gary dans le Paris de Mai 68
Maxime Decout
Faire l’irrévolution
Nelly Wolf
« La poésie écrite n’a plus lieu d’être / … ça charge… » :la poésie action et Mai 68
Gaëlle Théval
Feuilles volantes
Nathalie Barberger
Vers l’image noire. Les formes courtoises du nihilisme dans les textes-filmsde Marguerite Duras de Détruire dit-elle à L’Homme Atlantique
François Dussart
Christiane Rochefort : et s’il n’en reste qu’une
Geneviève Brisac
Mai 68 et l’avènement d’un écrivain : le Journal de Jean-Patrick Manchette
Matthieu Rémy
« Ailleurs et Demain », « Ici et Maintenant » :Mai 68 et validation culturelle de la science-fiction en France
Simon Bréan
Malraux en 68 ou l’entrée dans « le temps des limbes »
Jean-Louis Jeannelle
L’hémisphère 68 de la génération inculte
Jean-Marc Baud
Mythe révolutionnaire et vérité romanesque :ce que la littérature fait à Mai 68. Trois enfants du tumulte d’Yves Bichet
Stéphane Chaudier
Repères bibliographiques