La dévastation de la planète, la crise des réfugiés, les suites de l'affaire Weinstein : il faut relire Robert Merle pour comprendre les tensions du monde d’aujourd’hui. Lire la suite
Robert Merle est surtout connu pour ses deux premiers romans : Week-end à Zuydcoote (prix Goncourt 1949, porté à l'écran en 1964 par Henri Verneuil, avant que Christopher Nolan ne s’empare du sujet en 2017 avec Dunkerque) et La mort est mon métier (1953), plongée dans la conscience d’un tortionnaire nazi qui préfigurait Les Bienveillantes de Jonathan Littell (Goncourt 2006). Mais l’œuvre de Robert Merle est bien plus vaste, qui comprend notamment la fresque historique Fortune de France (1977-2003, six volumes vendus à plus de cinq millions d’exemplaires). Le présent ouvrage est centré sur trois romans, L’Île (1962), Malevil (1972) et Les Hommes protégés (1974), qui ont en commun d’être des fictions anthropologiques : que se passe-t-il dans les sociétés humaines quand on se trouve jeté sur une île inaccessible (L’Île reprend l’histoire des révoltés du Bounty), quand une explosion nucléaire a dépeuplé la planète (Malevil, porté à l’écran en 1981 par Christian de Chalonge) ou quand une épidémie d’encéphalite qui ne touche que les hommes conduit les femmes à prendre en main l’avenir de l’humanité (Les Hommes protégés) ? Un demi-siècle après leur parution, ces romans exigeaient d’être relus par les meilleurs spécialistes parce qu’ils résonnent aujourd’hui d’une singulière actualité, posant les questions les plus aiguës de notre présent : la crise écologique, celle des réfugiés et les suites de l’affaire Weinstein.
Introduction
Pourquoi s'intéresser au coût du capital, et à son surcoût ?
1. Actualité de la question
2. Présentation synthétique de l'ouvrage
Chapitre 1
Le coût du travail n’est pas responsable de la dégradation du commerce extérieur français
1.1. Coût du travail et performances à l’exportation
1.2. Coût du travail et demande de biens et services
1.3. Effets structurels, compétitivité hors-prix et désajustements de change
Conclusion
Chapitre 2
Au cœur du régime d’accumulation financiarisé : un coût du capital élevé.
2.1. Financiarisation des grandes entreprises cotées
2.2. Financiarisation de l’ensemble de l’économie
2.3. Un régime macroéconomique régulé par des expédients
Chapitre 3
Le coût et le surcoût du capital : définitions et mesures
3.1. Propriété et rémunération du capital
3.2. Coût et surcoût du capital
3.3. Le surcoût du capital : une tentative d’évaluation
Conclusion
Chapitre 4
Des grandes entreprises aux entreprises de taille modeste : l’élévation de la norme financière contamine l’ensemble de l’économie
4.1. L’élévation de la norme financière ne concerne pas que les grandes entreprises.
4.2. Les courroies de transmission de l’élévation de la norme financière.
4.3. Modélisation des impacts macroéconomiques du déversement sur les PME de la norme financière, à travers la pressurisation des sous-traitants et le rationnement du crédit.
Conclusion générale
Références
Annexes