Revue des Sciences Humaines, n°293/janvier - mars 2009

Marie NDiaye : l'étrangeté à l’œuvre
Première édition

Le concept de financiarisation fait référence au rôle croissant des intermédiaires et des marchés financiers dans la transformation des institutions, des comportements et des objectifs des acteurs économiques (ménages, entreprises, institutions financières, État). Dans cet ouvrage, nous montrons que la financiarisation, en promouvant une norme de rentabilité accrue, a élevé significativement le coût du capital pour les entreprises. L'emprise croissante de la finance sur l’entreprise est appréhendée ici à travers la définition de la notion de « surcoût du capital », notion à laquelle nous associons une mesure dont nous suivons l’évolution des années soixante à nos jours. C’est au niveau du comportement d’investissement et de marge des firmes que se situe le point d’application directe du renforcement des exigences de rentabilité financière. Les effets sur la croissance et l’emploi sont quant à eux de deux ordres. L’augmentation du poids de la rente financière se traduit d’abord par une augmentation de la part des revenus financiers a priori défavorable à la consommation. Le principal effet dommageable de l’emprise accrue de la finance sur l’entreprise est cependant constitué par le ralentissement de l’accumulation du capital. Ce second « dégât collatéral » est lui-même double : moins d’investissement c’est d’abord moins de compétitivité et de croissance du pouvoir d’achat (effet-production), mais c’est aussi moins d’emploi (effet-demande). La période dite des « Trente piteuses » peut ainsi s’interpréter comme un nouvel épisode de la lutte entre la propriété et l’activité qui a animé toute l’histoire du capitalisme jusqu’à nos jours.


Livre broché - 23,00 €

Spécifications


Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Marque d'éditeur
Revue des Sciences Humaines
Partie du titre
Numéro 293
Édité par
Andrew Asibong, Shirley Jordan,
Revue
Revue des Sciences Humaines | n° 293
ISSN
00352195
Langue
français
Catégorie (éditeur)
Catalogue Septentrion > Littératures > Lettres et littératures françaises
Catégorie (éditeur)
Catalogue Septentrion > Littératures
BISAC Subject Heading
LIT000000 LITERARY CRITICISM
Code publique Onix
05 Enseignement supérieur
CLIL (Version 2013-2019 )
3435 LITTÉRATURE GENERALE
Date de première publication du titre
21 mai 2015
Subject Scheme Identifier Code
Classification thématique Thema: Littérature : histoire et critique

Livre broché


Date de publication
01 janvier 2009
ISBN-13
978-2-913761-40-7
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 238
Code interne
1143
Format
16 x 24 x 1,3 cm
Poids
446 grammes
Prix
23,00 €
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


Préface
Nora COTTILLE-FOLEY
Les mots pour ne pas le dire
ou encore l'indicibilité d'une visibilité frottée de fantastique
dans les oeuvres de Marie NDiaye
Lydie MOUDILENO
L’excellent français de Marie NDiaye
Christiane CONNAN-PINTADO
L’univers étrange et familier de Marie NDiaye :
trois paraboles à l’usage des enfants
Marinella TERMITE
Les couleurs de La Naufragée
Shirley JORDAN
Marie NDiaye : énigmes photographiques, albums éclatés
Christine JÉRUSALEM
Des larmes de sang au sang épuisé
dans l’oeuvre de Marie NDiaye
(hoc est enim corpus meum)
Dominique RABATÉ
« Qui peut l’entendre ? Qui peut savoir ? »
Claire DUCOURNAU
Entre noir et blanc : le traitement littéraire de la couleur
de peau dans Rosie Carpe et Papa doit manger
Christophe MEURÉE
Au diable le sujet : le concave et le convexe
dans le théâtre de Marie NDiaye
Andrew ASIBONG
Tou(te)s mes ami(e)s : le problème de l’amitié
chez Marie NDiaye
Marie-Claire BARNET
Déroute d’un Autoportrait en vert (mère) :
vers l’errance de Marie NDiaye
Michael SHERINGHAM
Mon coeur à l’étroit : espace et éthique
Andrew ASIBONG et Shirley JORDAN
Rencontre avec Marie NDIAYE
Marie NDIAYE
Inédit
Livres reçus
Myriam Boucharenc, Gérard Farasse, Blandine Perona