Les sociétés curiales européennes comme miroir de la vie sociale et culturelle Lire la suite
Cette approche collective des rituels et cérémonies de cour entre l'Empire romain et l’âge baroque (début du XVIIe siècle) contribue à étudier l’émergence d’une culture européenne de la cour.
Son originalité consiste à inscrire dans la longue durée une analyse sociale et culturelle des rituels et cérémonies de cour, souvent envisagés selon un formalisme désincarné. L’ouvrage étudie ainsi les cadres spatiaux, les acteurs et les mises en scène qui fondent les cérémonies de cour. Il porte sur les États européens à travers des cours très diverses, impériales, pontificales, royales et princières. Il montre que les rituels de cour doivent être compris à différentes échelles spatiales, entourent les détenteurs du pouvoir d’acteurs spécifiques et finalement mettent en scène la légitimité des souverains. L’ouvrage conclut sur la genèse des relations multiples entre les sociétés curiales et les cérémonies, qui génèrent le phénomène historique de la cour autant qu’elles en résultent.
1. Introduction
1.1 Le problème de la ville
1.2 Le voyage de proximité
1.3 Ville, voyage et paysage
2. Espaces
2.1 Cartographie des voyages
2.2 Formules des parcours
2.3 Types d'espaces
2.4 Interprétation
3. Paysages
3.1 L’espace perçu
3.2 La mobilité
3.3 L’identité
3.4 L’appréciation
4. Histoires
4.1 Modèles esthétiques et représentations
4.2 La fenêtre perceptive
4.3 Le mélange
4.4 La flânerie
5. Ironies
5.1 (In)définitions
5.2 Fatigue du paysage
5.3 Métaphysique de la friche
6. Sociabilités
6.1 Qui voit-on ?
6.2 Un consensus dominant
6.3 Le même et l’autre
6.4 « Le paysage des hommes »
7. Appropriations
7.1 Le paysage de l’autre
7.2 L’implication
7.3 « Le territoire sur lequel j’interviens désormais »
8. Conclusion
8.1 Le projet viatique et les « métaphores spatiales »
8.2 Le « paysagement » des périphéries
8.3 La requalification symbolique de l’urbain contemporain
8.4 La fonction politique du récit de voyage
Bibliographie
Annexes
Remerciements