Le « roi coton » joue sans conteste un rôle majeur lors de la première Révolution industrielle. Et dans le Nord de la France, nombreux ont été ceux qui, un siècle et demi durant, ont entrepris de filer, de tisser ou d'imprimer des toiles. Dans ce territoire frontalier de longue tradition textile, le travail de la fibre se greffe là où régnaient... Lire la suite
Le « roi coton » joue sans conteste un rôle majeur lors de la première Révolution industrielle. Et dans le Nord de la France, nombreux ont été ceux qui, un siècle et demi durant, ont entrepris de filer, de tisser ou d'imprimer des toiles. Dans ce territoire frontalier de longue tradition textile, le travail de la fibre se greffe là où régnaient en maîtres la laine et le lin.
Partant d’une analyse fine de l’attente des consommateurs, Mohamed Kasdi montre comment cette activité s’immisce très tôt dans le travail manufacturier, tant à la ville qu’à la campagne. Produits innovants, changements technologiques, prise de risques financiers, conquête des marchés : dans une économie régionale qui, au fil du XVIIIe siècle, s’essouffle progressivement, le coton impulse une dynamique renouvelée.
Quand surviennent les bouleversements révolutionnaires, ni le dérèglement des circuits commerciaux ni les incertitudes du lendemain ne constituent des freins. Au contraire : nombreux sont ceux qui, fort possessionnés ou gens de peu, prennent des initiatives permettant toutes, à des échelles diverses, de moderniser l’appareil productif. L’Empire, quant à lui, confirme ce qui était en gestation tout en passant au tamis de la conjoncture le bon grain et l’ivraie. Dès lors, seuls, ou presque, survivent ceux qui disposent d’assises solides.
Au cours des premières décennies du XIXe siècle, mécanisation et concentration de la main-d’œuvre achèvent la mue du secteur. De grandes dynasties du négoce régional font alors du coton le fer de lance de leur prospérité, modifiant durablement la carte productive : sortant de l’ombre portée de Lille, Roubaix et Tourcoing prennent leur essor en faisant du coton un produit phare.
« Identités numériques et littérature » - Revue des Sciences Humaines
Introduction
Jean-François Chassay et Mara Magda Maftei
Contraintes sociales, juridiques et politiques du numérique
Le numérique nous délivre-t-il de l'assignation à l’individualité ?
Jean-Gabriel Ganascia
« L'homme sans corps » ou l’avènement de la psychépolitique
Géraldine Aïdan et Pierre Cassou-Noguès
Figures auctoriales à l’ère du numérique
Formes de l’identité-flux : figure-écran, profil de fiction et imagination artificielle
Bertrand Gervais
Portrait de l’auteur en I. A. : Le_zéro_et_le_un.txt de Josselin Bordat
Laurence Dahan-Gaida
(S’)écrire réseau : une autorésographie
Erika Fülöp
L’ambiguïté de la figure de la poète-internaute dans I RL, YOU RL de Sophia Le Fraga
Anne-Lise Solanilla
Littérature, art et esthétique numérique
Obscures dérives ? It Must Have Been Dark by Then ou la lecture à la carte.
Arnaud Regnauld
Öyvind Fahlström : une archéologie des identités mutantes
Ludovic Bernhardt
Entretien avec l’écrivain Vicente Luis Mora
Alice Pantel
Littérature et formes de l’identité numérique
Dialogue et identité en construction : interroger la création littéraire à partir de La Nouvelle Héloïse
Emmanuel Picavet
L’identité réticulaire de la Lise/A dans The Winter Market de William Gibson
Karine Landry
"Perhaps one of them is the real me and I am the interloper": l’humain en déroute dans The Warren de Brian Evenson
Sylvie Bauer
Entretien sur Les Liens artificiels
Nathan Devers