Des agents qui décident indépendamment les uns des autres peuvent-ils coordonner leurs activités ? Depuis le XVIIIe siècle, la pensée économique répond à l'aide d'une intuition : une coordination est possible grâce au mécanisme des prix. La théorie de l’équilibre général explore cette intuition. Elle établit les conditions dans lesquelles des ... Lire la suite
Des agents qui décident indépendamment les uns des autres peuvent-ils coordonner leurs activités ? Depuis le XVIIIe siècle, la pensée économique répond à l'aide d'une intuition : une coordination est possible grâce au mécanisme des prix. La théorie de l’équilibre général explore cette intuition. Elle établit les conditions dans lesquelles des prix existent tels que les décisions individuelles sont compatibles entre elles. Elle constitue ainsi la théorie d’une société qui conçoit sa cohérence à partir des choix des individus qui la composent.
Toutefois, la théorie de l’équilibre général a produit sa propre critique. L’examen du processus concurrentiel, tout comme l’ambition de déduire un choix social à partir des préférences individuelles, réduisent la portée de ses résultats positifs : l’équilibre social ne peut résulter des seuls choix individuels souverains. L’étude de la théorie économique soulève dès lors une question de philosophie politique : une société se conçoit-elle seulement à partir d’individus ?
- Jacques Walter (CREM)
Présentation
- Caroline Masseron, Jean-Marie Privat, Yves Reuter
André Petitjean, un parcours dans la recherche
1. Linguistique
- Jean-Michel Adam (Université de Lausanne)
Comment la généricité vient aux textes. Glissements de genres textuels et icono-textuels
- Michel Charolles (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)
Étude des expressions référentielles et des problèmes soulevés au début d'une nouvelle de Fred Vargas : « Le marchand d'éponges »
- Bernard Combettes & Caroline Masseron (Université de Lorraine)
Les aléas d'une didactisation : « la » progression thématique entre langue et texte
- Georges Kleiber (Université de Strasbourg)
Quand le nom « métaphore » se met lui-même à être... métaphorique
- Dominique Maingueneau (Université Paris-Sorbonne)
Que peut bien signifier « Phrase sans texte » ?
- Franck Neveu (Université Paris-Sorbonne)
Singularités linguistiques du discours et normes génériques dans le texte littéraire
- Alain Rabatel (Université Lumière - Lyon 2)
La linguistique, le sujet et les œuvres
2. Littérature
- Nathalie Denizot (Université de Cergy-Pontoise)
L’exercice dans l’enseignement de la littérature
- Martine Jey (Université de Paris 12)
Quelle histoire de la discipline ?
- Catherine Kerbrat-Orecchioni (Université Lumière - Lyon 2)
Dialogue théâtral et interactions médiatiques : le fonctionnement du « trope communicationnel »
- Jean-Pierre Ryngaert (Université Saint-Denis Paris 8)
L’acquiescement dans le dialogue théâtral
- Jean-Maurice Rosier (Université Libre de Bruxelles)
Comment parler de littérature à ceux qui ne lisent pas ?
- Alain Viala (University of Oxford)
Des poétiques barbares
3. Didactique
- Jean-Paul Bronckart (Université de Genève)
Objets et instruments d’une didactique de l’écriture
- Jean-Louis Chiss (Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3)
De la pédagogie du français à la didactique du français et des langues
- Bertrand Daunay (Université de Lille 3)
Écriture d’« invention » et lecture « littéraire »
- Jean-Louis Dufays (Université de Liège)
Quelle compétence littéraire pour quelle littératie ?
Analyse comparée de trois pratiques d’évaluation dans le secondaire belge
- Claudine Garcia-Debanc (Université de Toulouse)
Analyse de productions d’élèves
- Anne Leclaire-Halté (Université de Lorraine)
Texte, images et valeurs dans les albums de littérature de jeunesse contemporains
- Marie-Claude Penloup (Université de Rouen)
Eléments pour une sociodidactique de l’écriture
- Bernard Schneuwly (Université de Genève)
Qu’est-ce qu’être un didacticien ? Réflexions à partir du rapport entre didactique du français et didactique(s) en général
4. Bibliographie des travaux d’André Petitjean