Comment faut-il lire la poésie française contemporaine? Telle est la question à laquelle répond cet ouvrage.Malherbe, Rousseau, Ferdinand Brunot, et bien d'autres, sont d'accord: "la langue française est peu propre à la poésie". Comment...

Ce titre-calembour est emprunté à Larbaud lui-même, Larbaud des Étivaux, qui cultive en effet, et dans tous les domaines, l'art de ne pas se plier à la loi du sens unique. L'art beau des équivoques, c’est celui de ne pas se laisser emprisonner dans un...

Passionné d'éthique et de littérature, Ducasse avait tout du bon élève qui en sait trop pour pouvoir croire longtemps ses maîtres, mais pas encore assez pour ne plus croire les livres. Les maîtres sont des "sceptiques" à la mode du Second...

L'histoire d'une salle de cinéma d’un quartier d’une ville de province se voit ici retracée, depuis son ouverture le 18 novembre 1942 jusqu’à sa fermeture définitive à la fin du mois de juillet 1983 : ses origines, son contexte, son évolution – avec cette particularité de s’être, à la moitié de son existence, muée en salle d’Art et d’Essai.

L'histoire de la réception de Claude Simon en Allemagne commence dans les années soixante avec les premières traductions et comptes-rendus de ses romans pour se prolonger, dès les des années soixante-dix par une remarquable prolifération de thèses...

D'abord ville del'individualisme triomphant, de la réclusion orgueilleuse et de l'édification de soi, Venise devient progressivement, dans l'oeuvre de Barrès, la ville des miasmes, du pourrissement et de la volupté morbide. Mélange de fascination...

C'est une certaine performativité de la lettre fantastique que l'ouvrage s'attache à mettre en lumière, à partir d'un corpus protéiforme et à travers certains motifs...

A-t-on séjourné chez des amis que la courtoisie oblige à les en remercier par une missive appelée lettre de château. L'auteur de ce livre, qui a eu la chance de côtoyer un peintre (Delvaux), des romanciers (Hyvernaud, Villiers de l'Isle-Adam)...

Ce livre va à la rencontre d'une œuvre au pluriel de ses textes, de ses musiques (la têtue géométrie cézannienne comme aplat géologique de l'image), et sans auteur fixe : le nom propre est « l’appréhension instantanée d’une multiplicité » (Deleuze) et celle-ci un événement qui continue aujourd’hui pour les Straubs.

Lire les "Carnets" est indispensable si l'on veut vraiment connaître Albert Camus... Pendant toute sa vie, il écrit régulièrement dans des « Cahiers ». Ces textes, aussi inclassables que divers, sont souvent cités ; ils n'avaient jamais été étudiés en ...