Il y a aujourd'hui une crise de la description des images du cinéma, si l'on en croit une déclaration de Jean-Luc Godard pour qui les cinéphiles devraient s’inspirer du quotidien de sport L’Équipe : « Dans le compte-rendu que je lis, je retrouve vraiment ce qui s’est passé la veille », dans la mesure où les journalistes sportifs décrivent... Lire la suite
Il y a aujourd'hui une crise de la description des images du cinéma, si l’on en croit une déclaration de Jean-Luc Godard pour qui les cinéphiles devraient s’inspirer du quotidien de sport L’Équipe : « Dans le compte-rendu que je lis, je retrouve vraiment ce qui s’est passé la veille », dans la mesure où les journalistes sportifs décrivent toujours finement les gestes et les actions qu’ils ont vus auparavant au stade.
L’ironie du propos doit nous conduire à dépasser la plainte qui l’enveloppe, et à examiner dans le détail les manières dont la fonction descriptive se développe devant un film ou une séquence filmique : pour l’analyste, le théoricien des images, l’historien du cinéma, le philosophe cinéphile. Dans une époque où le discours sur le cinéma est confronté à d’importantes mutations (critique frontale et indifférenciée de la circulation des images, profusion des commentaires via les blogs internet), cet ouvrage répond à la nécessité de penser les protocoles contemporains de la description filmique. L’idée est de faire appel à des spécialistes de l’image pour apprécier avec eux comment s’est construite leur pensée du cinéma depuis une pluralité d’opérations descriptives. L’articulation entre l’objet et la méthode de description est constamment interrogée, à travers des contributions sur des réalisateurs très variés (de Hitchcock à Pasolini, d’Orson Welles à Gus Van Sant) et des objets filmiques spécifiques : fictions, remploi d’images, gestuelle des corps en action, dimension sonore du cinéma, etc. pour défendre une pratique descriptive toujours singulière et jamais définitive.
Première partie. Temporalités, contextes, et niveaux d'analyse
Introduction à la première partie
Les présences parentales dans le parcours de vie. Une approche temporaliste et féministe
Marc Bessin
Vers une approche biographique relationnaliste. Les contextes sociaux à la croisée des parcours de vie
Philippe Cardon
Sphères d'activités et généralité dans les parcours de vie
Michel Grossetti
Parcours de vie. Un paradigme bicéphale ?
Nathalie Burnay
Deuxième partie.Attentes normatives, représentations et constructions institutionnelles des parcours
Introduction à la deuxième partie
Des projets aux parcours. Comment les débuts de carrière s’orientent et se réorientent ?
Claire Bidart
Endogamie des descendants d’immigrés maghrébins. Une illustration à travers l’analyse des parcours
Emmanuelle Santelli
Devenir étranger·e au cours de sa scolarité à Mayotte. Effets combinés des catégorisations institutionnelles sur les parcours de vie
Hugo Bréant et Élise Lemercier
Activité indépendante et séparations conjugales. Parcours et risques de déclassement chez les mompreneurs
Julie Landour
Normes déroutantes et vulnérabilité dans le parcours de vie. Définition et illustrations
Eric D. Widmer et Dario Spini
De la sociologie du couple à une sociologie du déroulement de la vie de couple
Denis Hippert
Troisième partie. Parcours de vie et individualisation des processus de subjectivation
Introduction à la troisième partie
Sécuriser les parcours par le compte. Formation continue, droits subjectifs et politiques de la singularité
Bénédicte Zimmermann
Parcours de bénéficiaires. Sécurisation des parcours professionnels et orientation en autonomie dans le cadre du conseil en évolution professionnelle
Catherine Négroni
Saisir les parcours de vie en protection de l’enfance. Entre tentative d’encadrement politique et recherche de compréhension scientifique
Pierrine Robin
Sen et Bourdieu. Une proposition théorique pour l’analyse de parcours professionnels
Séverine Marguin
Politiques de l’emploi et politiques sociales dans la société chinoise post-socialiste au prisme des parcours de vie de jeunes adultes vivant à Beijing
Sandra V. Constantin