Fondée en 2018 par Catherine Denys, la collection est aujourd'hui co-dirigée par Jonas Campion, Université du Québec à Trois-Rivières et Benjamin Deruelle, Université du Québec à Montréal.
La collection propose des ouvrages de réflexion critique sur les guerres et le fait militaire dans le monde, sans limites chronologiques ou disciplinaires. Toutes les disciplines académiques y sont donc accueillies et les approches pluridisciplinaires privilégiées. La collection envisage le fait guerrier et militaire de manière totale et globale. Elle publie des études tant sur les conflits, la stratégie et les enjeux géopolitiques, que sur les organisations militaires, le rôle et la place des armées dans les sociétés en temps de paix comme en temps de guerre. Elle s’intéresse aussi aux violences martiales, aux mécanismes de leur régulation et aux processus de transition entre la guerre et la paix.
La collection vise ainsi à décloisonner les approches disciplinaires et à démultiplier les regards sur les hommes et les femmes, sur les idées et les mythes, ou sur les conditions matérielles, politiques, culturelles, juridiques ou encore économiques qui constituent l’univers de la guerre.
Mémoires et usages des champs de bataille, du XVIe siècle à nos jours
War Studies Numéro 15
Au croisement entre histoire culturelle et histoire militaire, cet ouvrage propose plusieurs cas d'étude ainsi que des réflexions d’ensemble sur les mémoires des batailles telles qu’elles s’inscrivent, en particulier, dans les lieux où elles se sont déroulées.
Édité par Sébastien Denis, Bénédicte Rochet, Xavier Sené
Cet ouvrage est le premier à s'intéresser de manière transnationale à l'apparition des cinémas militaires durant la première guerre mondiale et l'entre-deux-guerres.
Édité par Nicolas Handfield, Julie Le Gac, Chloé Poitras-Raymond
La guerre se termine. C'est désormais le monde d'après qu’il faut inventer, alors même que les retours se heurtent aux réalités de la sortie de guerre.
Masculinités allemandes à l'épreuve du nazisme et de la guerre
War Studies Numéro 10
Durant la période nazie et la Seconde Guerre mondiale, les hommes allemands et autrichiens se trouvèrent placés au cœur d'injonctions contradictoires en matière de genre et de sexualité : acteurs de la violence, et vecteurs de la guerre, ils furent aussi, in fine, porteurs de la défaite.
Dans leur grande majorité, les hommes qui, en France et en Europe, combattirent l'occupant et ses auxiliaires pendant la Seconde Guerre mondiale ne furent pas des soldats de métier. Le respect de l’ordre et des traditions, l’obéissance stricte à la hiérarchie, la subordination au pouvoir politique dessinaient a priori tout un ensemble d’obstacles..