Georges-Arthur Goldschmidt est né le 2 mai 1928 à Reinbek (Allemagne) d'une famille juive convertie au protestantisme. Professeur agrégé d’allemand, il est l’auteur de plusieurs essais : Molière ou la liberté mise à nu (1973) Julliard, Rousseau ou l’esprit de solitude (1978) Phébus, et à la suite Narcisse puni, Plon ; Un corps dérisoire (1971)et le Fidibus (1972) Julliard. G.-A. Goldschmidt publie ensuite plusieurs récits aux éditions du Seuil : Le miroir quotidien (1981) Un jardin en Allemagne (1984), la Forêt interrompue (1988) et, en 1999, à la demande de l’éditeur, son autobiographie La Traversée des Fleuves (1999) pour laquelle lui est attribué le Prix de l’Écrit intime (2000) et qu’il traduit lui-même en allemand, Über die Flüsse (Ammann) Zürich. 2001. En 1988 il publie son étude sur la langue de Freud,Quand Freud voit la mer (Buchet-Chastel) que suit Quand Freud attend le verbe (1996 republication en 2006). Il est le traducteur de l’écrivain autrichien Peter Handke dont il a traduit 24 oeuvres. Il a également retraduit Ainsi parlait Zarathoustra de Nietzsche (Livre de Poche) et donné une nouvelle traduction du Procès et du Château de Kafka (Presses-Pocket). Il a écrit de nombreux articles sur la littérature française dans le journal Frankfurter Rundschau et de nombreux articles dans de La Nouvelle Revue de Psychanalyse (Gallimard), il est collaborateur régulier de la Quinzaine littéraire. En 2004 il a reçu le Prix France-Culture pour son livre Le poing dans la bouche (Verdier). le Recours (Verdier) 2005, Le recours en 2006 et Celui qu’on cherche habite juste à côté, lecture de Kafka, en 2007. En allemand, il a successivement publié Die Befreiung (Ammann) 2007, Die Absonderung (Amman) en 2008. B. Grosse a traduit Die Faust im Munde (Eine Annäherung) en 2008.

G.-A. Goldschmidt a reçu de nombreux prix en Allemagne : les Prix Geschwister-Scholl, Nelly-Sachs, Ludwig-Börne et la Médaille Goethe du Goethe-Institut. En 2005, il a reçu le Prix Joseph-Breitbach. En 2007, la ville de Erlangen lui a attribué pour l’ensemble de son oeuvre de traducteur le Prix de la traduction de la Fondation culturelle de la ville.

Celui qu’on, cherche habite juste à côté (lecture de Kafka) Verdier 2007.
Le Recours, Verdier 2005.
Le Poing dans la bouche, Verdier 2004 (prix France-Culture).
En Présence du Dieu absent, Bayard 2001.
La Traversée des fleuves, Seuil 1999.
Molière ou la liberté mise à nu, Julliard 1973, Circé poche, 1997.
Quand Freud attend le verbe, Buchet-Chastel, 1996.
La Forêt interrompue, Seuil 1991.
Narcisse puni, Plon, 1990.
Peter Handke Seuil 1988.
Un jardin en Allemagne, Seuil 1986.
La ligne de fuite, Flammarion 1984.
Jean-Jacques Rousseau ou l’esprit de solitude, Phébus 1978.
Le Fidibus, Julliard 1972.
Un corps dérisoire, Julliard 1972.

Choix de traductions

Peter Handke La courte lettre pour un long adieu.
le Chinois de la douleur.
l’Après-midi d’un écrivain.
Lent retour.
L’Heure de la sensation vraie (1975).
Faux mouvement (1975).
La Femme gauchère (1976).
Le Poids du monde (1977).
Lent retour (1979).
La Leçon de la Sainte-Victoire (1980).
Histoire d’enfant (1981).
L’Histoire du crayon (1982).
Le Chinois de la douleur (1983).
L’Absence (1987).
L’Après-midi d’un écrivain (1987).
Poème à la durée (1987).
Essai sur la fatigue (1989).
Encore une fois pour Thucydide (1990).
Essai sur le juke-box (1990).
Essai sur la journée réussie (1991).

Un voyage hivernal vers le Danube (1996).
Par une nuit obscure je sortis de ma maison tranquille (1997).
Don Juan (2004).