Les élections de septembre en Allemagne marqueront un changement dans la mesure où, avec elles, s'achèvera l’ère Merkel qui a connu deux formes de coalition au pouvoir (grande coalition et coalition chrétienne-libérale ainsi que l’échec d’une tentative de coalition chrétiens-démocrates-verts-libéraux en 2017). Les résultats permettront d’apprécier l’évolution du système des partis et de la capacité de ceux-ci à former un gouvernement stable, tous les partis démocratiques étant susceptibles de s’entendre pour former une coalition. La durée des négociations en vue de former une telle coalition sera une épreuve significative pour les partis sur la base de tendances déjà affirmées : pertes d’influence des grands partis (CDU-CSU et SPD), renforcement des Verts et des Libéraux, tassement de l’extrême droite (AfD) et non percée de l’extrême gauche (Die Linke).