Carnets et journaux intimes ouvrent un espace d'écriture privée, espace presque autiste puisque la page que l’écrivain noircit, il semble ne l’adresser à personne. On tient pourtant que, dans ce dialogue entre soi et soi, se joue peut-être ce qu’il y a de plus grave et de plus fécond dans l’exercice littéraire.
Ce numéro rassemble des études couvrant une longue période (du XIXe siècle à nos jours) et permet par conséquent de s’interroger sur l’évolution des pratiques diaristes.