Les articles suivent trois directions d'étude : ils cherchent d’abord à expliquer la façon dont Pozner « monte » ses livres au sens quasi cinématographique du terme, ouvrant ainsi la voie à une poétique de la littérature de montage. Ils explorent ensuite la dimension politique de cette recherche formelle pour montrer que ces récits se muent en fresque dynamique qui révèle la douloureuse expérience des événements politiques. Enfin, ils resituent Pozner dans l’Histoire littéraire du XXe pour lui donner sa juste place.
L’ouvrage essaie donc de redonner toute sa place à ce frère talentueux de Boris Pilniak et de John Dos Passos qu’est Vladimir Pozner – une place à la fois considérable et insuffisamment reconnue – dans le contexte d’une littérature contemporaine aujourd’hui soucieuse d’explorer les territoires de la non-fiction.