Cet ouvrage se présente comme une contribution à l'étude des procédés spécifiques de l'autoréférence dans la poésie latine. Après une première partie consacrée aux diverses métaphores, artisanales et biologiques, au moyen desquelles les poèmes se représentent eux-mêmes, et aux valeurs idéologiques, esthétiques et génériques qui leur sont associées, la seconde s'attache à reconstruire quelques arts poétiques figurés allégoriquement dans des oeuvres appartenant à des genres particulièrement représentatifs de la romanité : la comédie (Térence), l'épopée (Lucrèce, Virgile et Silius Italicus), la bucolique (Virgile) et l'élégie (Properce, Ovide).