Au lieu de fustiger chez Balzac les incorrections, les lourdeurs, les contradictions de son style mieux vaut s'approcher du lieu où sa rhétorique se fige et se brise pour découvrir qu'est renvoyée dans la langue si étrange diffraction de couleurs qu'il semble qu'elles aient traversé les parcelles d'un merveilleux vitrail. Une grenade dans la littérature. Ou bien un bouquet, un de ceux si magnifiques et improbables que composait Félix de Vandenesse qui se confond avec ceux de Balzac en l'infinité de ses incarnations, en même temps manifeste de son art poétique.