Introduite en 1997 par David Herman, l'expression postclassical narratology (« narratologie postclassique ») rend compte des mutations qu’a connues la recherche sur le récit dans les deux dernières décennies. Ces approches multiples supposent le recours à des concepts et des méthodes inédits, venus de différentes disciplines, notamment des sciences cognitives, ainsi que l’élargissement du champ de l’étude du récit, désormais considéré comme un objet transgénérique et transmédial : s’inscrivant dans différents genres et porté par différents media.
Le présent ouvrage offre pour la première fois en traduction française l’essentiel de travaux qui se sont largement imposés dans la recherche anglo-saxonne. Signés des plus grands noms de la narratologie postclassique, ils permettent d’en découvrir les principaux courants : narratologie féministe et queer (Susan S. Lanser), narratologie rhétorique (James Phelan), narratologie cognitive (Monika Fludernik, David Herman, Ansgar Nünning), narratologie transmédiale (Marie-Laure Ryan), narratologie non naturelle (Brian Richardson).
Remerciements
Introduction
Sylvie Patron
Pour plus de narratologie (plus feministe et plus queer)
Susan S. Lanser
≪ Quelqu'un raconte a quelqu'un d'autre ≫ : une approche rhetorique de la communication narrative
James Phelan
De la narratologie naturelle : une synthese retrospective
Monika Fludernik
Les storyworlds au coeur des relations entre le recit et l’esprit
David Herman
Pour une reconceptualisation de la narration non fiable : une double approche cognitive et rhetorique
Ansgar Nünning
Sur les fondements theoriques de la narratologie transmediale
Marie-Laure Ryan
De la narratologie non naturelle
Brian Richardson
Index
Les auteurs