Presses Universitaires du Septentrion

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Jean, Jules, Prosper et les autres
Titre Jean, Jules, Prosper et les autres
Sous-titre Les socialistes indépendants en France à la fin du XIXe siècle
Édition Première édition
Auteur Sylvie Rémy
ISSN 12845655
Éditeur Presses Universitaires du Septentrion
BISAC Classifications thématiques HIS000000 HISTORY
Public visé 05 Enseignement supérieur
CLIL (Version 2013-2019 ) 3377 HISTOIRE
3080 SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES
Description public visé Toute personne intéressée par les débats autour de la démocratie. Tout militant ou sympathisant politique ou syndicaliste, principalement de gauche.
Date de première publication du titre 02 janvier 2011
Code Identifiant de classement sujet      93 Classification thématique Thema: NH


Support Livre broché
Nb de pages 346 p.
ISBN-10 2757401823
ISBN-13 978-2-7574-0182-8
GTIN13 (EAN13) 9782757401828
Référence 1253
Date de publication 02 janvier 2011
Nombre de pages de contenu principal 346
Format 16 x 24 cm
Poids 551 gr
Prix 26,00 €
 

Description

À la fin du XIXe siècle, le socialisme français est divisé en organisations rivales avec à leurs côtés des militants qu'on dit « indépendants ». Pour les comprendre, il faut remonter aux débuts de l'Association Internationale des Travailleurs, aux derniers feux du second Empire. Dans les années 1880, ils animent Le Cri du Peuple, La Bataille et La Revue Socialiste en s'aidant des vieux réseaux de l'AIT, de la Commune de Paris et des années d'exil. Pourtant, le poids politique d'un Vallès ou d'un Malon reste bien marginal. Dans la décennie suivante, les enjeux électoraux deviennent primordiaux et exigeaient une étude complète et renouvelée des scrutins de 1889, 1893 et 1898. La victoire socialiste lors des législatives de 1893 est surtout celle des socialistes indépendants ; le programme de Saint-Mandé, accepté par la plupart des partis socialistes est une initiative de Millerand et la volonté d'unité de Jaurès est désormais primordiale.
Loin des querelles qui déchiraient le vieux mouvement ouvrier français, ils apportent une efficacité nouvelle. On les a dit réformistes, anti-marxistes, fédéralistes, idéalistes…, plaquant sur des milliers de militants l'image de quelques leaders. La réalité est plus complexe : au croisement du mouvement ouvrier et des radicaux pour les uns, à l'extrême gauche pour d'autres, ces socialistes indépendants ont avant tout été le reflet de la diversité du mouvement ouvrier français.