L'on trouvera à chaque page de cet ouvrage le désir de mettre en lumière le lien entre littérature(s) et philosophie(s), en essayant de « lire la littérature en philosophe » et de « lire la philosophie en littéraire ». Si beaucoup de critiques ont glosé sur ce qu’était la déconstruction ou ce que signifiait lire en déconstructionniste, l’auteur joint ici le « geste à la parole ». Pré(-)textes est non seulement un ouvrage sur la déconstruction, mais c’est aussi un livre de déconstruction, un texte qui met en scène la déconstruction en tant qu’elle est acte de lecture toujours unique et toujours à recommencer. Il s’agit, en d’autres termes, d’une défense et illustration d’une sorte de « méthode » ou de dispositif qui cherche à mettre en relation (et en écho) des textes pris dans différentes traditions, langues et périodes. C’est aussi une déclaration d’amour faite à la littérature, à la philosophie, à la langue, aux langues, aux textes et à ceux qui les lisent et les relisent.
Avant toute chose
Du chemin (ou intro-diction)
La citation à comparaître
Appel de note épineux
D'un certain clinamen
À corps écrit
Souveraineté et interprétation
Lignes de fuite
Index des noms cités