On s'est beaucoup interrogé sur les effets des médias et du à présent du numérique sur la lecture : comment modifient-ils la réception des textes et les conditions de la lecture ? Ce volume s’interroge sur la façon dont les médias sont représentés par la littérature mais aussi sur la manière dont les auteurs tiennent compte, dans leur œuvre, du pouvoir qu’ils exercent sur la forme littéraire elle-même et sur l’écriture – sa temporalité, son rythme, ses enjeux. Il analyse aussi les postures que l’écrivain doit adopter face à la télévision, à la radio (pour laquelle il peut écrire), et à la diffusion des images et des écrits sur le Net. Qu’il s’agisse de Chevillard, de Houllebecq, de Bon ou de Pireyre, la forme est affectée par les médias. Provocation, humour, défense sont autant de positions que les écrivains adoptent face à ce discours et ce pouvoir médiatiques que la littérature a souvent considérés comme étrangers à son essence.