Presses Universitaires du Septentrion

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La terre qui vit
Titre La terre qui vit
Sous-titre Peintures et savoirs chez Carl Gustav Carus
Édition Première édition
Partie du titre Numéro 14
Auteur Alain Deligne
Collection Opuscules
ISSN 02962454
Éditeur Presses Universitaires du Septentrion
BISAC Classifications thématiques PHI000000 PHILOSOPHY
Public visé 05 Enseignement supérieur
CLIL (Version 2013-2019 ) 3080 SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES
3126 Philosophie
Date de première publication du titre 01 janvier 2003
Code Identifiant de classement sujet      93 Classification thématique Thema: QD


Support Livre broché
Nb de pages 216 p.
ISBN-10 2859397558
ISBN-13 978-2-85939-755-5
GTIN13 (EAN13) 9782859397555
Référence 800
Date de publication 01 janvier 2003
Nombre de pages de contenu principal 216
Format 16 x 20 cm
Poids 350 gr
Prix 22,50 €
 

Description

Ami de C.D. Friedrich et d'A.v. Humboldt, Carl Gustav Carus (1789-1869), peintre, médecin, savant naturaliste et naturphilosoph, fut au carrefour de ce qu'on allait appeler peu après les « sciences de l'esprit » et les « sciences de la nature ». Il enseigna et pratiqua à Dresde. Ses nombreuses qualités forcèrent l'admiration de Goethe qui devait l'influencer fortement, tant dans la conduite de sa vie que du point de vue de la méthode (morpho-génétique). On peut tenter de ramener cette multiplicité d'aptitudes à l'activité d'un esprit un configurant le réel, picturalement et conceptuellement, principe dont l'intérêt porté à la nature considérée comme un pur agent constitue le dénominateur commun.. Outre qu'elle envisage les places respectives de l'art et de la science quant à leur valeur cognitive, cette première étude d'ensemble en France traite le paysage comme un problème pour lequel le néologisme proposé dans les fameuses Neuf Lettres sur la peinture de paysage (1831), Erdlebenbild (représentation de la vie de la Terre), est une solution restant problématique, vu les implications vitalistes contenues dans certaines disciplines - telles la théologie, la « géognosie », la psychologie ou la physiognomonie - mises à contribution pour étayer la nouvelle théorie. Recourant à la technique des détours éclairants, l'auteur est alors amené à situer le projet carusien dans la continuité des Lumières et de son intérêt pour le vivant, mais aussi en régression par rapport à elles, puisqu'il s'agit de redonner à cette 'théologie naturelle' un statut dogmatique et non plus de la limiter, comme le voulait Kant, à une fonction heuristique. 

Sommaire

Remerciements
Avant-propos
Introduction

Première partie
Approche thématique des Neuf Lettres sur la peinture de paysage

Synopsis
Chapitre I
Rédaction des Lettres
Durée
Scrupules de l'auteur
Circonstances
Le genre épistolaire
Mode de composition
Chapitre II
Sémantique du paysage
Les mots et la chose
Signification et esthétique de l'Erdlebenbild
Chapitre III
Le paysage-monde
L'épreuve spéculaire
Dimension narrative de l'Erdlebenbild

Deuxième partie
Approche systémique

Chapitre IV
Un projet antikantien
Chapitre V
La polyvalence en question
La quadruple formation
Sur le prétendu dilettantisme de Carus
La vie racontée et le modèle goethéen

Chapitre VI
Infléchissement de son esthétique ?
Chapitre VII
Géographie et physiognomonie : Alexander von Humboldt, Lavater et Carus
Chapitre VIII
Un motif schellingien : l'Âme du monde
Chapitre IX
Plutonisme ou neptunisme ? Paysages géognostiques
Chapitre X
Nouvelle perception et organisation « animique » de l'espace
Chapitre XI
Expérience esthétique et scientifique de la nature
Chapitre XII
Conception substantialiste du paysage
Conclusion
Notice biographique
Bibliographie
Index des noms cités
Références cahier photographique