L'irruption de la planète dans notre vision du monde fait voler en éclat cloisons et certitudes tout en imposant sa finitude. Le territoire n'est plus le refuge d'un équilibre local mais il éclate aux dimensions du monde. Et, en même temps, l'avenir s’impose dans le présent qui ne peut plus se construire indépendamment d’une vision prospective sur notre « common futur » que les générations futures, chères au développement durable, auront à construire. C’est tout le paradoxe de cette nouvelle vision du monde condamnée à faire plus et mieux avec sobriété.