La dernière trilogie de Beckett, composée de Compagnie, Mal vu mal dit et Cap au pire est un ensemble romanesque unique en son genre. Ces trois brefs récits, posent à la fiction d'innombrables questions. L’étude est ici conduite tant d’un point de vue générique que génétique ; elle fait appel aux meilleurs spécialistes de l’auteur, en France comme à l’étranger, pour s’attacher aux liens qui unissent ces œuvres, mais aussi pour interroger le bilinguisme de Beckett, particulièrement sensible dans ces œuvres de fin de vie. Les grandes lectures de Beckett (notamment celle du philosophe Alain Badiou) seront ici mises en perspective.