Fondée en 1985 par André Laks et Jean Quillien, la collection est aujourd'hui co-dirigée par Christian Berner, Université Paris Nanterre La Défense et Denis Thouard, Centre Georg Simmel-EHESS/CNRS.
À côté des grandes sommes de pensée qui jalonnent l'histoire de la philosophie, des textes plus brefs permettent souvent aux philosophes d'exposer leur réflexion de façon claire et concise. Développant une question particulière, l'opuscule, qu’il soit court traité, discours de la méthode, abrégé, article, conférence ou autre, contribue essentiellement à la clarification des thèses philosophiques et de leurs enjeux, ouvrant ainsi le champ de leur discussion.
En donnant largement sa place à la philosophie contemporaine, Opuscules Þ s’ouvrira aux différentes traditions philosophiques européennes, notamment autour des questions du sens et de l’interprétation, de la méthodologie des savoirs historiques, de l’anthropologie et de la théorie de la connaissance.
Parmi les œuvres qui inaugurent le « tournant linguistique » de la pensée contemporaine, l'Herméneutique de Schleiermacher (1768-1834), théologien, philosophe, philologue, selon les catégories de l’époque, tient une place essentielle. Conçue en pleine expansion de l’idéalisme allemand, mais pour une large part contre lui, elle développe la ...
Hans Lipps, Georg Misch, Josef König, Martin Heidegger
Opuscules Numéro 37
La connaissance est une forme de vie, relative à la situation contingente de celui qui la produit. La logique herméneutique étudie cette relativité, non pour la dénoncer, mais pour y voir au contraire la source de la véritable valeur qui s'attache à la connaissance. Cette étude fut menée au début du XXe siècle par Hans Lipps, Georg Misch, ...
L'intelligence de la compréhension des textes littéraires a pour présupposé l'intelligence à l'œuvre dans les textes eux-mêmes.
Comment lire des œuvres de Schiller, Friedrich Schlegel, Uhland, Rilke, Kafka et Celan ? s’interroge Christoph König. La réflexion kantienne sur les conditions de possibilité d’une connaissance littéraire trouve un...
La calomnie est la falsification volontaire du discours d'autrui : elle fait dire à quelqu’un ce qu’il n’a pas dit. À la Renaissance, lorsque la grammaire se transforma en philologie, la calomnie devint un « philosophème », l’unité focale d’un réseau de notions et de problèmes, exprimant la nouvelle conscience des écarts entre la pensée...