Dans le cadre de la préparation de la question de civilisation de l'agrégation d'allemand 2016 sont publiés, sous la direction de Hélène Miard-Delacroix les actes de la journée d’études qui s’est déroulée, en coopération avec l’IHA de Paris, la Maison Heinrich Heine et le DAAD les 10 et 11 décembre 2015 Sous le signe de la stabilité et de la... Read More
Le premier dossier reprend les interventions de la Journée d'études du 9-12-2015 au Gœthe-Institut de Paris avec l’ADEAF et l’ACAA sur la situation de l’enseignement de l’allemand en France et du français en Allemagne avec en particulier des contributions de J.-P. BERNARDY, J-M. HANNEQUART, B. LESTRADE, G. MAJOR, A. LIBERAL, C. de THEZY, H.-J. EGELHOFF, W. ASHOLT.
Dans le cadre de la préparation de la question de civilisation de l'agrégation d’allemand 2016/17 sont publiés, sous la direction de Hélène Miard-Delacroix, les actes de la journée d’études qui s’est déroulée, en coopération avec l’IHA de Paris, la Maison Heinrich Heine et le DAAD les 10 et 11 décembre 2015 : Sous le signe de la stabilité et de la sécurité : quelle stratégie pour l’Allemagne fédérale des années 1980 ? Avec des interventions de : A. RÖDDER (Mayence), S. CREUZBERGER (Rostock), H. HAFTENDORN (Berlin), P. GASSERT (Mannheim), S.MARTENS (Bordeaux), H. STARK (Paris), U.LAPPENKÜPER (Friedrichsruh), D. TRIMBUR (Paris), H. MIARD-DELACROIX (Paris)
DOSSIER
Apprendre l'allemand en France, le français en Allemagne
Un Dossier coordonné par Joachim Umlauf et Jérôme Vaillant, publié avec le soutien du Goethe-Institut et en partenariat avec l'ADEAF
J. UMLAUF, T. CLERC – En guise d'introduction
J.-P. BERNARDY – Les sections bi-langues : mise en perspective
J.-M. HANNEQUART – L'impact des classes bilangues
B. LESTRADE – L’allemand à l’université – entre déclin et sursaut
H.-G. EGELHOFF – La situation actuelle du français en Allemagne
W. ASHOLT – Le français dans les universités allemandes et la Romanistik
A. LIBÉRAL – Le point de vue de la Fédération des Associations franco-allemandes pour l’Europe (FAFA)
C. de THÉZY – Point de vue d’un parent d’élèves et des fédérations de parents
G. MAJOR – L’allemand, un choix gagnant-gagnant pour l’entreprise et ses collaborateurs
D. WASSENER – De la plateforme au réseau franco-allemand « Écoles et entreprises »
SOMMAIRE
G. VALIN – Hommage à Michel Tournier (1924-2016) à travers ses Lettres parlées à l’ami allemand Hellmut Waller
P. MONNET – Hommage à Rudolf von Thadden
DOSSIER
Sous le signe de la stabilité et de la sécurité : quelle stratégie pour l’Allemagne fédérale en Europe dans les années 1980 ?
Un Dossier dirigé par Hélène Miard-Delacroix, publié avec le concours du LabEx Écrire une histoire nouvelle de l’Europe (EHNE)
H. MIARD-DELACROIX – Introduction
A. RÖDDER – Équilibre, ancrage à l’Ouest, multilatéralisme. Les choix de la République fédérale en matière de politique étrangère dans les années 1980
Traduit de l’allemand par Jordan Goursat
H. HAFTENDORN – Les relations germano-américaines entre la double décision de l’OTAN et l’unification de l’Allemagne
Traduit de l’allemand par Hélène Miard-Delacroix
S. CREUZBERGER – Entre glaciation et nouvelle dynamique : l’Ostpolitik et la politique envers la RDA comme éléments moteur de la politique étrangère de Bonn
Traduit de l’allemand par Roland Crastes
S. MARTENS – 1989/90. La Rußlandpolitik au coeur de l’Ostpolitik
P. GASSERT – La bataille pour la paix : résistance contre la double décision de l’OTAN et politique étrangère ouest-allemande
Traduit de l’allemand par Béatrice Pellissier
U. LAPPENKÜPER – Une communauté de destin en des temps turbulents : les relations franco-allemandes de 1982 à 1990
Traduit de l’allemand par Jérôme Vaillant
H. STARK – La politique d’intégration européenne comme élément de la stratégie d’ancrage à l’Ouest de la République fédérale 1982-1989
D. TRIMBUR – « Des relations normales au caractère particulier » : La RFA, Israël et le Moyen-Orient dans les années 1980
Résumé
La réforme du collège qui doit s'appliquer à la rentrée 2016 prévoit une redéfinition des sections bi-langues, qui risque d’entraîner la suppression d’un nombre important de sections allemand-anglais. L’article se propose d’examiner comment ce dispositif, qui a permis d’enrayer la baisse régulière des effectifs d’élèves germanistes en France, s’est progressivement imposé depuis le début des années 2000, pour devenir la principale modalité d’apprentissage de l’allemand au collège. Il analyse ce que ces sections ont apporté tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif, sans toutefois occulter les fragilités de ce mode d’organisation. En conclusion, il propose un certain nombre de pistes pour éviter certaines dérives et assurer un fonctionnement viable du dispositif.
Mots clés : enseignement de l’allemand, enseignement des langues vivantes étrangères, classes/sections bi-langues, réforme du collège.
Abstract
After beginnings placed under the sign of the load of the past, the Cold War and the impact of the successive Arab-Israeli conflicts, the FRG stabilizes her relations to Israel and the Middle-East, parallel to the continued advancement towards sovereignty in her foreign policy, in the context of the 1980s, decade of first the arms race, then of the détente following the rise to power of M. Gorbachev. More and more integrated into an European dimension, the very specific relations maintain a strong symbolic value, whilst occupying a tiny position within the international constellation of the FRG.
The article mostly deals with the German-Israeli relations. Privileged, the relations remain difficult, due to the contradictory placings of new interlocutors, on the one and the other hand (Schmidt/Kohl vs. Begin/Shamir). During the 1980s the relations somewhat got out of the yoke that had prevailed before: the politicians contemplate normality (which in fine led to the Israeli acceptance of the German reunification), while maintaining the responsibilities stemming back to the past; and the relations between both civil societies strengthen. On the other hand, the FRG wishes the strengthening of her relations to the Arab countries, aims at being a mediator between the conflicting parties, and encourages the advancement of the status of the Palestinians, towards autonomy. A West-German activism very distinct from the attitude of the GDR, roughly hostile to Israel and favoring the strongest Arab tendencies.
Zusammenfassung
Nachdem die ersten Jahrzehnte unter dem Zeichen der Last der Vergangenheit, des Kalten Krieges und des Einflusses der aufeinanderfolgenden israelisch-arabischen Kriege gestanden hatten, konnte die Bundesrepublik in den 1980er Jahren ihre Beziehungen zu Israel und dem Nahen Osten stabilisieren. Das geschah parallel zu der fortschrittlichen Souveränität ihrer Außenpolitik, im Kontext zuerst des Wettrüstens, dann der Entspannung, nachdem M. Gorbatschow an die Macht kam. Mehr und mehr in eine europäische Dimension integriert, behielten jedoch die besonderen Beziehungen einen symbolischen Wert, auch wenn sie eigentlich nur eine geringe Position innerhalb der internationalen Konstellation der Bundesrepublik beinhielten.
Der Artikel fokussiert hauptsächlich auf die deutsch-israelischen Beziehungen. Bevorzugt, blieben diese Beziehungen schwierig, mit den gegensätzlichen Positionierungen neu gewählten Ansprechpartnern, auf der einen, sowie auf der anderen Seite (Schmidt/Kohl vs. Begin/Shamir). Während der 1980er Jahren konnten diese Beziehungen etwas aus dem Joch heraustreten, das davor geherrscht hatte: Die Politiker strebten nach Normalität (was letztendlich zu der israelischen Akzeptierung der deutschen Einigung führte), indem sie auch die Verpflichtungen verewigen wünschten, die aus der Vergangenheit stammten; und die Beziehungen zwischen den jeweiligen Zivilgesellschaften intensivierten. Andererseits wünschte es die Bundesrepublik, ihre Beziehungen zu den arabischen Ländern zu verstärken, die Rolle eines Vermittlers zwischen den Gegnern zu spielen, sowie den Status der Palästinenser zu bessern, in Richtung ihrer Autonomie. Ein westdeutscher Aktivismus, der mit dem Verhalten der DDR kontrastierte, da damals Ost-Berlin meistens Israel gegenüber feindlich gesinnt war, und die radikalsten Tendenzen unter den Arabern förderte.