Les rapports des Capétiens et de l'argent au XIIIe siècle témoignent de beaucoup de souplesse et d'innovations.
Afin de tirer le maximum de revenus du Domaine, les comptables royaux améliorent les gestions, notamment à l'aide de comptabilités qui, de progrès en progrès, aboutissent au compte du terme de l'Ascension 1248, vrai chef-d'oeuvre comptable du siècle.
Cette " cathédrale " administrative annonce déjà la part croissante de l'extraordinaire dans les villes du domaine comme dans tout le royaume. Mais les baillis et les prévôts ne suffisent pas à assurer le succès définitif de ces nouvelles recettes qui exigent d'autres agents et des embryons de vrais services centraux.
AVANT-PROPOS
CHAPITRE PREMIER : Un jeune roi face à ses ressources
La situation vers 1180
L'administration des finances royales à l'avènement de Philippe Auguste et dans les premières années du règne
Les débuts de la reprise en mains du pouvoir par le roi
Les grandes réformes financières (1191-1203)
CHAPITRE II : Une enquête fiscale : l'inventaire des ressources prévôtales vers 1200
Une enquête dans la région d'Evreux
Inventaires, comptabilités et fermages
CHAPITRE III : La laborieuse genèse des comptes de l'administration du domaine royal et la " dérive " templière
Comptabilités et Civilisation
Le rôle des Templiers
Les comptes de 1202-1203, riches sources d'informations diverses
CHAPITRE IV : La royauté récupère la maîtrise de ses comptes
La royauté contrôle ses finances
Un personnel de plus en plus spécialisé pour le contrôle
L'essor des gestions autonomes
Les techniques financières royales et l'influence templière
CHAPITRE V : La marche vers le chef-d'oeuvre des comptabilités royales du XIIIe siècle
Un nouveau type d'annexion
Les conséquences monétaires
Au temps de Blanche de Castille
CHAPITRE VI : Le chef-d'oeuvre comptable du XIIIe siècle : le compte des baillis et des prévôts du terme de l'Ascension 1248
La rigueur comptable
Comptabilités, administration et assimilation
Une comptabilité trop parfaite ?
CHAPITRE VII : Le prévôt : un administrateur archaïque ?
Le prévôt, agent financier
L'affermage de la prévôté
La souplesse de la prévôté
Le prévôt, percepteur et agent payeur
Le rôle financier du prévôt dans ses fonctions militaires, policières et judiciaires
CHAPITRE VIII : Le bailli et le sénéchal
L'homme du roi
Le bailli et ses tâches régaliennes
Le prévôt-bailli de Paris
CHAPITRE IX : Un bailli surchargé ?
Le bailli, responsable du faire-valoir direct du roi
Les baillis font payer les villes, enfin...
CHAPITRE X : Le bailli reste un administrateur régional
Les nouvelles " contributions urbaines "
Recettes prévôtales, recettes baillivales
Un nouveau personnel
CHAPITRE XI : Bilan des finances royales et géopolitique au XIIIe siècle
Un essai de bilan
Une géopolitique royale ?
CHAPITRE XII : L'extraordinaire : le nouveau facteur de la puissance capétienne
Les annexions et l'extraordinaire
L'extraordinaire et l'Eglise
CONCLUSION
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
INDEX