La connivence se caractérise par son caractère implicite, spontané et sa constante ambivalence : elle peut exclure comme inclure, procurer du plaisir ou laisser indifférent, faute d'être perçue. Elle se fonde sur un système de références, de valeurs dont on décrypte (ou pas) les codes, plus ou moins spontanément et consciemment. La connivence est à l'oeuvre dans les relations entre les parents et l’école, au sein de la classe, dans la communauté éducative, entre celle-ci et l’institution mais aussi avec la société et les représentations de l’école qui y circulent. Elle oeuvre également et surtout dans les objets d’enseignement et les tâches scolaires. Le parti pris du nu-méro est d’interroger les dif-férentes formes de connivence et d’en faire des leviers d’analyse comme d’apprentissage.
Florence Charles
Connivence et réception d'un album humoristique
Patrice Heems
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Connivence, prérequis et implicites : enjeux théoriques, enjeux pédagogiques
Sophie Dziombowski
Adopte un mot
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Le PISA à l’épreuve d’enseignants de français. Quelques ressorts d’une connivence scolaire
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La connivence dans les fables et au-delà
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Didactique, réputation littéraire et connivences
Loïc Pulido
Quand et comment les enfants apprennent-ils à ne plus tout prendre au pied de la lettre ?
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Pecha kucha, quésaco ?
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