Collection créée en 2000 et dirigée par Dominique Viart.
La collection Perspectives offre de nouvelles saisies critiques de la littérature du 20e siècle. Elle rassemble des études de référence sur le domaine contemporain, dont elle contribue à conforter l'intérêt universitaire.
Attentive à tous les genres littéraires et aux relations qu'ils entretiennent avec les arts et les autres disciplines de la pensée, elle accueille les travaux les plus innovants des chercheurs français et étrangers.
Le roman contemporain trahit une fascination troublante pour l'irrationnel. Délaissant volontiers les rivages trop éclatants de la raison, il convoque des figures magiques souvent anachroniques (spectres, chamanes, sorcières) pour sonder les méandres d’une psyché collective dont les peurs et les impensés résistent aux voies de l’entendement...
Cet ouvrage collectif veut montrer que, contrairement à l'idée reçue, Mai 68 a exercé une influence à la fois rapide, profonde et durable sur la littérature. Non seulement les écrivains se sont engagés dans l’action à l’instar de Blanchot ou Duras, mais le mouvement a inspiré aux romanciers, poètes et dramaturges, témoins ou acteurs de Mai, une ...
La prose de Michel Chaillou témoigne d'un rapport renouvelé et subversif avec la littérature et le(s) savoir(s) d’hier et d’aujourd’hui. Dans la plupart de ses ouvrages il arpente textes, auteurs, personnages, espaces et géographies d’époques révolues. En suivant un parcours chronologique à rebours – de l’Éloge du démodé (2012) à Jonathamour (1968)
Tant les thèmes abordés par Pierre Michon que sa manière d'écrire se caractérisent par un refus de la ligne droite, de l’approche directe. Il faut détourner le regard du centre pour s’intéresser à la périphérie : petites gens, province, gestes de l’écriture qu’on aurait de prime abord jugés inintéressants. Si Michon décline l’obliquité sous ses...
Antoine Volodine conte avec une puissance narrative et un rapport singulier à l'Histoire qui ne font plus mystère. Mais de sa langue, qui n’a jamais bénéficié d’une étude ample, on sait très peu. C’est à combler ce vide que s’emploie cet ouvrage, littéraire avant tout. Mettant au jour l’inventivité et la richesse propres à la langue post-exotique..
S'étant raréfiée dans les récits occidentaux, la présence animale se limiterait-elle de nos jours aux contes africains et créoles, sous prétexte que l’humain n’y aurait pas coupé tout lien qui le rattache encore aux bêtes ? Ce n’est pourtant pas tout à fait ce que nous disent les récits animaliers de Patrick Chamoiseau, de Patrice Nganang, d’Alain
Le spectre de la « mère morte », une mère physiquement présente mais émotionnellement absente, hante l'œuvre de Camille Laurens. Cette hantise laisse ses traces dans l’écriture romanesque de Camille Laurens, qu’on pourrait décrire comme un kaléidoscope : à chaque secousse, les mêmes thématiques, motifs et images obsessionnels forment une nouvelle..
C'est une couleur (le bleu) ou une odeur (celle de Lazare). C'est une huître ou une baleine. C’est un canapé rouge ou c’est la Tour Eiffel – et puis ce sont des jouets en abondance. Quoi d’autre ? Une maladie (la lèpre), une ère géologique (entre Trias et Crétacé), ou alors un prénom seulement (le prénom de « Pascal »). Mais encore ? Ce signe...