A sensitive encounter with works of Art Brut, for an aesthetic experience of the multiple forms of the feminine. Read More
Vegetality is considered here as a phenomenon of representation that works on the forms of Art Brut. Vegetality is understood as a modality for the appearance of a multiplicity of feminine forms, and works to embody creative bodies driven by a desire for existence. This concept unfolds in the diversity of notions and forms – ornamental dimension, adornment, material, drawing, textile, rhizome – that punctuate the textile creations of Jeanne Tripier and Juliette Élisa Bataille, the dresses created by Marguerite Sirvins, Jeanne Laporte Fromage and Madge Gill, and the drawn work of Aloïse Corbaz. The vegetal thrust that rustles through each of these works leads us to imagine and encounter bodies in a creative situation, subjected to the enclosure of twentieth-century European asylums.
Avant-propos : la poussée de Séraphine Louis
Introduction
Chapitre I – Quel(s) féminin(s) dans l'Art Brut ?
Marginalité créatrice, marginalité revendicatrice ?
Féminins en actes, féminins à l’oeuvre
Chapitre II – La végétalité, phénomène de représentation et d’incarnation
Le végétal et ses devenirs formels
Faire corps, faire lien, faire réseau
La voie d’une cartographie esthétique
Chapitre III – Fibres organiques et entrelacs cellulaires : des oeuvres topographiques
Claustration invasive : de l’exiguïté de l’enfermement à l’immensité de l’au‑delà
Jeanne Tripier, une histologie textile
Juliette Élisa Bataille, cellules d’espace
Chapitre IV – Le Cloisonné de théâtre : un rouleau tapissé d’Histoires
Un espace-temps polyphonique
Une romance reprisée
L’avènement psychique et plastique
Chapitre V – Les parures : entre devenir-arbre et préfiguration d’une nouvelle peau
Devenir-arbre et généalogie : une problématique de la lignée
La préfiguration d’une nouvelle peau
Marguerite Sirvins, l’endroit du décor
Madge Gill, les enveloppes spirites
Les tentures incorporées de Jeanne Laporte-Fromage : peaux de « l’haut, de là »
L’oeuvre comme lieu d’existence
Postface