Les formidables progrès de la science ont contraint le juriste à définir le corps humain avant la naissance et après la mort. Et parce que le juriste demeure, aujourd'hui encore, prisonnier de l'immuable et incourtounable distinction entre les personnes et les choses, l'auteur se voit amené, dans une analyse dont l'honnêteté scientifique et la rigueur juridique ne peuvent être prises en défaut, à dresser un constat qui peut paraître inquiétant. En l'état actuel du droit objectif, le corps humain avant la naissance et après la mort se voit remisé au rang des choses, car il n'est pas affecté au service d'un sujet de droit. Et le juriste est mis en face de ses responsabilités. Ne rien faire, c'est accepter le constat proposé. Mais quel devenir pour l'humanité! Proposer d'un autre côté une solution personnificatrice du corps humain avant la naisance et après la mort, peut paraître tentant. Mais l'auteur met en garde le lecteur de ne pas se laisser abuser par les artifices du langage. Le mot "personne" en droit répond à une définition précise, qu'on ne peut remettre en cause. Une législation qui qualifierait le corps de personne pour pouvoir mieux le traiter en objet, serait sans doute pire que le mal.
Support
Livre broché
Nb de pages
448 p.
ISBN-10
2859393773
ISBN-13
978-2-85939-377-9
GTIN13 (EAN13)
9782859393779
Référence
358
Date de publication
01 janvier 1990
Nombre de pages de contenu principal 448
Format
16 x 24 cm
Poids
813 gr
Prix
12,20 €