De la guillotine on ne retient jamais que l'effet de rupture, l'effondrement d'un monde auquel la Terreur met un terme, définitivement. C'est oublier que la guillotine s'inscrit dans la mémoire, qu'elle découpe alors un nouvel espace de représentation auquel la peinture, la photographie, le cinématographe, musées de cire et salons de coiffure, se trouvent assujettis...Visages plus purs exaltés par la lunette, visions figitives -"un éclair...puis la nuit!"- qui obéissent à la logique de l'instantané: le fil de la guillotine commande l'exposition romanesque du visage. L'échafaud fonde une scène nouvelle, suscite une constellation d'images et de textes. Singulière machine, -appareil funèbre,- vrai objet de désir. La littérature romanesque du XIX
e siècle se renouvelle, s'édifie, s'échafaude à partir de la guillotine, avec vue sur la Grève.
Support
Livre broché
Nb de pages
112 p.
ISBN-10
2859393935
ISBN-13
978-2-85939-393-9
GTIN13 (EAN13)
9782859393939
Référence
375
Date de publication
01 janvier 1991
Nombre de pages de contenu principal 112
Format
14 x 24 cm
Poids
190 gr
Prix
7,62 €