Aujourd'hui, s'ils ne veulent pas gâcher leurs chances au hit parade du Pouvoir, du Prestige et du Bonheur, la femme et l'homme "modernes" seront à l'image de leur temps, des êtres de la communication. La politique, le management d'entreprise, le commerce, la banque, le marketing, l'informatique, la médecine, la neurobiologie, fondent quelques-unes de leurs hypothèses sur la communication. Déjà, pouvons-nous parler d'une science? L'auteur s'interroge sur les formes nouvelles de nos relations, analyse nos transactions et nos silences; nos présomptions sur la réalité des messages que nous recevons et qui modifient nos comportements; les signes de reconnaissance qui permettent à l'individu de participer à la communauté; la communication faciale, gestuelle, posturale; la perception, la signification et le langage des couleurs, des parfums et des odeurs; les codes de l'image électronique qui, chaque jour, recrée le monde et nous oblige à la communication par procuration. Au-delà de l'analyse, il laisse à l'intelligence du lecteur le soin de porter un jugement sur les dérives de la communication: 1- l'hérésie de l'étude, prétendument scientifique, des signes du comportement des candidats lors de l'entretien d'embauche professionnelle. 2- l'utopie des signes de notre civilisation du bonheur. Il choisit plutôt le fragment et le discours brisé. Cet essai est aussi une recherche de l'appel timide qui, au fond de l'être, s'élève vers l'humanité. De cette fragile intention de communication, l'homme tire ses forces. Pourrait-il vivre sans cet appel?