Quel était le niveau de la population française au XVII
e siècle? A-t-elle souffert autant qu'on l'a dit des crises de la fin du règne? La structure du peuplement différait-elle fondamentalement de celle qu'on observe au XIX
e? Les comportements étaient-ils très diversifiés? Dans quelle mesure l'Eglise avait-elle réussi à imposer le respect du mariage? La fécondité pouvait-elle être qualifiée de "naturelle"? Par quel mystère la population réussissait-elle à se rétablir en dépit des guerres, des pestes et des famines, sans dépasser toutefois un invisible plafond? Voilà quelques-unes des questions auxquelles ce livre s'efforce de répondre.