Allemagne d'aujourd'hui, n°202/octobre - décembre 2012

L'écologie politique en Allemagne
First Edition

Un dossier publié sous la direction de Céline Caro et de Jérôme Vaillant, avec des contributions portant sur l'origine du parti Les Verts, leur évolution de 1980 à aujourd’hui, de l’opposition à la responsabilité gouvernementale, leur positionnement sur l’énergie nucléaire, la transition énergétique, l’intégration européenne, les risques écologiques, etc. de: Anne-Marie Corbin - Silke Mende - Olivier Hanse - Christoph Becker-Schaum - Annette Lensing - Hubert Kleinert - Andreas Marchetti - Ludger
Vollmer - Jean-Jacques Alcandre - Christine Pütz - Brigitte Lestrade - Christian Hübner - Jean-Louis Georget - Florence Rudolf et un entretien avec Daniel Cohn-Bendit


Paperback - In French 14.00 €

Specifications


Publisher
Presses Universitaires du Septentrion
Imprint
Association pour la Connaissance de l'Allemagne d'Aujourd'hui
Title Part
Numéro 202
Edited by
Céline Caro, Jérôme Vaillant,
Journal
Allemagne d'aujourd'hui | n° 202
ISSN
00025712
Language
French
BISAC Subject Heading
POL000000 POLITICAL SCIENCE
Onix Audience Codes
05 College/higher education
CLIL (Version 2013-2019)
3080 SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES > 3283 SCIENCES POLITIQUES
Title First Published
30 January 2013
Subject Scheme Identifier Code
Thema subject category: Politics and government
Type of Work
Journal Issue

Paperback


Publication Date
30 January 2013
ISBN-13
978-2-7574-0362-4
Extent
Main content page count : 240
Code
1325
Dimensions
16 x 24 cm
Weight
394 grams
List Price
14.00 €
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Contents


Pour avoir accès aux résumés disponibles, aller dans l'onglet « compléments ».

DOSSIER
L'écologie politique des origines à nos jours
Un dossier dirigé par Céline CARO et Jérôme VAILLANT

Introduction de C. CARO – L'écologie politique, un demi-siècle d'histoire

A.-M. CORBIN – Le mouvement antinucléaire dans les années 1970 en Allemagne fédérale. L'exemple de Wyhl
S. MENDE – De 1968 à 1983. Les Verts comme héritiers de la « Nouvelle gauche » ?
O. HANSE – « Le Vert et le Noir » ou les racines conservatrices de l’écologie politique allemande
C. BECKER-SCHAUM – Les Verts et le mouvement de la paix
A. LENSING – Les défis de l’institutionnalisation des Grünen : entre politique et symbolique
H. KLEINERT – L’ascension des Verts et les étapes de leur transformation en parti de gouvernement 1980-1998
A. MARCHETTI – La participation des Verts au gouvernement entre 1998 et 2005 : principe de durabilité et prise de responsabilité au niveau fédéral
L. VOLMER – Pacifisme politique : l’Allemagne comme puissance civile 
J.-J. ALCANDRE – Les Verts et la question du nucléaire
C. PÜTZ et C. SCHWÖBEL – L’intégration européenne dans une perspective écologique
B. LESTRADE – Changement de gouvernement dans le Bade-Wurtemberg. Les Verts dirigent pour la première fois un Land. À l’épreuve de la direction d’un Land
N. NETZER et C. HÜBNER – Le débat sur le « tournant énergétique » au sein du SPD et de la CDU

Entretien avec Daniel COHN-BENDIT

J.-L. GEORGET – De la question environnementale à la longue durée écologique : les sciences humaines et sociales à l’épreuve de la durabilité
F. RUDOLF – Le changement climatique entre culture du risque et culture de la résilience

L’actualité sociale par B. LESTRADE

J.-L. GEORGET – L’Allemagne et la Chine, entre territorialité, coopération et droits de l’Homme
A. DUPEYRIX – L’anthropologie spéculative de Peter Sloterdijk

Comptes rendus
Chantal Metzger, La République démocratique allemande. Histoire d’un État rayé de la carte du monde. – Sabine Bode, Die vergessene Generation. Die Kriegskinder brechen ihr Schweigen. – Jean-Numa Ducange, La Révolution française et la social-démocratie. Transmissions et usages politiques de l’histoire en Allemagne et Autriche 1889-1934, préface de Michel Voyelle (A.-M. CORBIN)

Notes de lecture de J.-C. FRANÇOIS

Appel à contribution pour un dossier à paraître dans le N° 207 (I/2014) d’Allemagne d’aujourd’hui
Les femmes dans la vie politique en Allemagne depuis 1945

Diffusion. Abonnement 2012-2013


Excerpt


L'écologie politique en Allemagne (introduction au dossier)


Le mouvement antinucléaire dans les années 1970 en Allemagne fédérale. L’exemple de Wyhl.

Résumé

Les actions contre le nucléaire prirent une grande importance en Allemagne fédérale dans les années 1970. Cette protestation voulut se libérer progressivement de la théorie et passer de la revendication à l'action politique.
Après une rapide présentation du mouvement antinucléaire à cette époque, nous évoquerons plus particulièrement l'exemple de la résistance à Wyhl, puis nous intéresserons aux moyens d'expression du mouvement, quelques facettes de ce que l'on a appelé les "nouveaux mouvements sociaux" (Neue soziale Bewegungen). Le combat antinucléaire qui commença à Whyl pour se poursuivre à Brokdorf, à Gorleben et dans bien d'autres lieux mobilisa des franges toujours plus importantes de la population allemande et devint un mouvement de masse avec lequel il fallait compter. L'opinion allemande est décidée aujourd'hui à renoncer au nucléaire et à le remplacer par des énergies alternatives, même au prix d'une électricité bien plus chère.

Summary

The anti-nuclear movement became stronger in the 1970s in West Germany. The protests had a strategy of direct action and civil desobedience.
First, this study focuses on the history of the anti-nuclear movement in the 1970s and will then highlight the experience of the struggle in Wyhl, a small hamlet near to the Kaiserstuhl. It also tries to show the significance of films, photographs and songs for the movement, which had spread from Wyhl to Brokdorf, Gorleben and other places.
It does not go too far to say that this was the period in which more and more people felt concerned and new protests by the local population broke out. It became a major national issue and many projects of  new nuclear power plants had to be dropped. In 2011 Chancellor Angela Merkel announced a phase-out of Germany's nuclear industry.

Zusammenfassung

Die Anti-AKW-Bewegung gewann in den 1970er Jahren in der Bundesrepublik an Bedeutung. Dieser Protest emanzipierte sich allmählich von der Theorie, um auf die politische Aktion überzugehen.
Nach einer kurzen Darstellung der Anti-AKW-Bewegung zu jener Zeit wird auf den Widerstand in Wyhl näher hingewiesen. Dann werden die Ausdrucksmittel der Bewegung behandelt,  einige Facetten der Neuen sozialen Bewegungen. Der Kampf gegen die Atomkraft begann in Wyhl, wurde in Brokdorf, in Gorleben und an vielen anderen Standorten fortgesetzt. Immer mehr Kreise der deutschen Bevölkerung wurden davon berührt, so dass eine Massenbewegung entstand, die von der Regierung in Kauf genommen werden musste. Heutzutage ist die deutsche Öffentlichkeit fest entschlossen, auf die Atomkraft zu verzichten und sie durch alternative Energien zu ersetzen, auch wenn dadurch der Strompreis teurer wird.



De 1968 à 1983. Les Verts comme héritiers de la « Nouvelle gauche » ?

Zusammenfassung

Ungeachtet der ideologischen Bandbreite grüner Ursprünge richtet der Artikel den Blick auf die Bedeutung der „Neuen Linken" für die Gründung der Grünen. Obwohl die Formel „von 1968 nach 1983“ allzu plakativ und formelhaft argumentiert, spielten und spielen Ideen und Handlungsmuster der „Neuen Linken“ für die Grünen eine zentrale Rolle. In einem ersten Schritt wird der grüne Gründungsprozess in die politische Ideen- und Organisationsgeschichte der „Neuen Linken“ seit den 1960er Jahren eingeordnet. In einem zweiten Schritt wird die Frage nach den Kontinuitäten und Diskontinuitäten zu 1968 gestellt: Welche Handlungsmuster und Anliegen aus dem „Erbe“ der „Neuen Linken“ prägten auch noch die frühen Grünen maßgeblich? Inwiefern markiert ihr Aufstieg aber auch einen Paradigmenwechsel innerhalb der (bundesdeutschen) Linken? Es wird argumentiert, dass die frühen Grünen teilweise in die Fußstapfen der „Neuen Linken“ traten, aber mehr sind als deren bloßer Erbe oder gar Nachlassverwalter: Ihre spezifische Gestalt gewann und gewinnt die Partei durch das Neben- und Mit-, zuweilen auch Gegeneinander unterschiedlicher politischer Traditionsstränge. Dabei spielten nicht zuletzt die ideengeschichtlichen Wandlungsprozesse, welche die „Neue Linke“ nach 1968 selbst durchlief, eine entscheidende Rolle: Das, was 1968 „links“ war, war es 1983, dem Jahr des ersten grünen Einzugs in den Deutschen Bundestag, in dieser Form nicht mehr.


« Le Vert et le Noir » ou les racines conservatrices de l’écologie politique allemande

Résumé

La fondation du parti des Grünen en 1980 doit beaucoup à l'engagement de personnalités conservatrices comme Herbert Gruhl, ancien député CDU, et le très médiatique paysan bio Baldur Springmann. À l'encontre d'une tendance générale à ignorer cet héritage ou à coller d’emblée sur le programme de la GAZ ou de la GLSH  une étiquette Blut und Boden visant à les disqualifier, notre contribution tente de mettre leurs projets politiques en perspective en les replaçant dans le contexte du débat sur le conservatisme des années 70 et en relevant ses indéniables continuités idéologiques avec la critique de la civilisation du début du XXe siècle (Heimatschutz, Lebensreform, etc.). Il en ressort l’image d’une idéologie pas obligatoirement technophobe et passéiste, mais que sa compatibilité avec certaines tendances antihumanistes a rapidement fait aboutir à une impasse politique.

Summary

The foundation of the German Green Party in 1980 owes much to the commitment of conservative figures like Herbert Gruhl, former CDU member of the Bundestag, and the very popular organic farmer Baldur Springmann. Contrary to a general tendency to ignore this legacy or put immediately on the political agenda of the GAS or GLSH the disqualifying label Blood and Soil, our paper attempts to put their projects in perspective placing them in the context of the debate on the conservatism in the 70s and raising its undeniable ideological continuities with the cultural criticism of the early twentieth century (Heimatschutz Lebensreform, etc.). It reveals the image of an ideology that is not necessarily technophobe and passé oriented but whose compatibility with anti-humanist tendencies was quick to lead them to a political impasse.

Zusammenfassung

Die Gründung der Bundespartei Die Grünen 1980 hat konservativen Politikern wie dem ehemaligen CDU-Abgeordneten Herbert Gruhl und dem durchaus medienwirksamen Ökobauer Baldur Springmann viel zu  verdanken. Entgegen der allgemeinen Tendenz, dieses Erbe zu ignorieren oder das Programm der GAZ und der GLSH von vornherein mit dem
disqualifizierenden Etikett "Blut und Boden" zu versehen, versucht der  vorliegende Beitrag, dieses politische Programm genauer einzuordnen, indem er es im Kontext der Konservatismus-Debatte der 70er Jahre beleuchtet und aufzeigt, dass seine ideengeschichtlichen Wurzeln in die Zeit der Zivilisationskritik der Jahrhundertwende (Heimatschutz, Lebensreform usw.) zurückreichen. Dabei ergibt sich das Bild einer  Ideologie, die nicht zwangsläufig technikfeindlich und  rückwärtsgewandt erscheint, deren Weg jedoch aufgrund ihrer  Kompatibilität mit antihumanistischen Tendenzen schnell in eine
politische Sackgasse geführt hat.


 


Les Verts et le mouvement de la paix

Summary

Founded as party of the environmental movement and therefore neither committed to rightist nor leftist attitudes, the Greens initially lacked a generally recognized place within the West German party system. After the meagre result at the general elections of October 1980 the Greens took firmly part in the peace movement against the NATO double track decision, that is to say on the left. They confronted the nuclear armament race of both alliances of the NATO and of the Pact of Warsaw, and demanded for a nuclear free zone from Poland to Portugal, both alliances to be dissolved in the future. By that the Greens differed from the DKP, always uncritical of the Sowjet nuclear weapons, but also from the growing number of Social Democratic dissidents, as these critics remained thoughtful of the NATO interests. The Greens confronted mostly the wavering point of view of the SPD, becoming by this means eligible for those people who rejected the nuclear policy of Helmut Schmidt.

Zusammenfassung

Als Partei der Umweltbewegung gegründet und damit weder auf rechte, noch auf linke Positionen festgelegt, besaßen Die Grünen anfangs keine klare Einordnung in das westdeutsche Parteiensystem. Nach der erfolglosen Kandidatur zum Bundestag im Oktober 1980 engagierte sich die Partei mit großer Entschiedenheit in der Friedensbewegung gegen den NATO-Doppelbeschluss und damit auf der politischen Linken. Die Grünen sprachen sich gegen die Aufrüstung mit neuen Mittelstreckenraketen sowohl der NATO als auch des Warschauer Paktes aus und für die Einrichtung einer atomwaffenfreien Zone von Polen bis Portugal. NATO und Warschauer Pakt sollten langfristig aufgelöst werden. Damit unterschieden sich Die Grünen von der DKP, die gegenüber den sowjetischen Atomwaffen eine unkritische Haltung einnahm, aber auch von den sozialdemokratischen Dissidenten und deren Rücksichten auf die NATO. Sie setzten sich vor allem mit der SPD auseinander und wurden dadurch für diejenigen wählbar, die den atompolitischen Kurs von Helmut Schmidt ablehnten.


Les défis de l’institutionnalisation des Grünen : entre politique et symbolique

Summary

The growing integration of the German Greens into the political institutions of the Federal Republic of Germany – as it was particularly demonstrated by the Red-Green Government (1998–2005) – was not due to a linear and inevitable political evolution. The founding impulse of the Grünen originally came from protest movements, which in the first instance did not intend to form a federal party, but far more to challenge a political establishment felt as being authoritarian, unrealistic, undemocratic and therefore illegitimate.
Through their political demands and ways of protesting, those extra-parliamentary political forces – among them the movement against nuclear power and the ecological movement – emerging in the late 1960s and forming a heterogeneous body of protest (on generational, ideological or structural levels) throughout the 1970s, provided the basis for a fundamental renewal of the political culture. In the late 1970s, green, alternative and colorful lists and small parties rapidly achieved political success but were also marked by important political-strategic discussions; thus they revealed the ambivalences caused by a growing but not consensual institutionalisation process. If the European elections and the founding of the green list Sonstige Politische Vereinigung-Die Grünen (1979) have been catalysts for the foundation of the German Greens in January 1980, the path that led into the institutions was a tightrope walk between the acceptance and adoption of the standards and rules of parliamentary democracy on one side and their questioning and renewal on the other side.
Appealing both to its specific genesis and the founding ideal of a righteous world (on a social, political, economic or ecological level), the "anti-party party" Die Grünen claimed to embody an integrated but alternative party. As their integration into the institutions progressed, the Green's political peculiarities had to prove their feasibility and were sometimes adapted, transformed or even cancelled. In return, the party’s institutionalisation turned out to be a fundamental challenge for German politics themselves: it was a call for change. One of its achievements was the increasing political focus on questions (such as gender equality or environmental protection) which were merely peripheral issues before the protests of the 1970s.

Zusammenfassung

Die wachsende Integration der Grünen in die Institutionen der Bundesrepublik Deutschland bis hin zur rot-grünen Regierungskoalition (1998–2005) war nicht das Ergebnis einer geradlinigen und unvermeidlichen Entwicklung. Die Grünen gingen aus einem Milieu hervor, das zunächst nicht die Formierung einer bundesweiten Partei, sondern eine Abkehr von der als autoritär, realitätsfern, undemokratisch und insofern illegitim erachteten Etabliertenpolitik anstrebte.
Die Ende der 1960er Jahre entstandenen Proteste wuchsen in den 1970ern zu einem heterogenen außerparlamentarischen Milieu heran (auf personeller, generationeller, ideologischer oder struktureller Ebene), dessen Forderungen und Aktionsweisen – nicht zuletzt jene der Anti-AKW- und Ökologiebewegung – die Grundlage zu einer substanziellen Erneuerung der politischen Kultur schufen. Die grünen, alternativen und bunten Listen sowie Kleinparteien, die sich Ende der 1970er-Jahre formierten, rasch Erfolge feierten, aber auch politisch-strategische Auseinandersetzungen kannten, veranschaulichten die Ambivalenz, die die zunehmende, aber keineswegs konsensstiftende Institutionalisierung der Proteste hervorrief. Auch wenn die Europawahlen bzw. die in diesem Kontext formierte Sonstige Politische Vereinigung-Die Grünen (1979) wesentliche Katalysatoren der Gründung der Grünen waren, so vollzog sich der Weg in die politischen Institutionen mittels einer heiklen Gratwanderung zwischen Akzeptanz und Verinnerlichung des Systems einerseits, Kritik und Veränderungsdrang der Normen und Spielregeln der parlamentarischen Demokratie andererseits.
Indem sie sich auf die Spezifizität ihrer Genesis sowie auf das Gründungsideal einer gerechteren Welt (auf sozialer, politischer, ökonomischer oder ökologischer Ebene) berief, erhob die „Anti-Parteien-Partei“ Die Grünen den Anspruch, eine institutionell integrierte aber dennoch alternative politische Kraft zu sein. Daraus resultierten Eigenarten, die sie im Zuge ihrer Integration unter Beweis stellen musste und die manchmal angepasst, umgewandelt oder gar aufgehoben wurden. Im Gegenzug stellte die Institutionalisierung der Grünen ebenfalls eine maßgebliche Herausforderung für die Politik dar: Sie war ein Aufruf zum Wandel. Eine ihrer Errungenschaften war die immer breitere politische Auseinandersetzung mit Themen (wie Gleichberechtigung oder Umweltschutz), die vor den Protesten der 1970er-Jahre nur vereinzelt auf der politischen Tagesordnung standen.



L’ascension des Verts et les étapes de leur transformation en parti de gouvernement 1980-1998

Résumé

L'article traite la naissance et l’évolution des Verts en Allemagne de la fondation du parti en 1980 jusqu’à la formation du gouvernement de coalition SPD/Verts à l’automne 1998. Il décrit la phase complexe de fondation d’un parti qui a eu du mal à se comprendre comme parti parlementaire du fait de ses origines comme « mouvements sociaux ». Sont pris en compte les courants multiples et divers qui ont joué un rôle lors du processus de fondation et qui se reflètent dans les premiers programmes du parti. La deuxième partie s’attache l’étude des premières victoires électorales jusqu’à l’entrée du parti au Bundestag en 1983 bientôt suivie des premières querelles  internes sur le choix d’une coalition gouvernementale SPD/Verts. Il faut voir dans ce débat entre « réalos » et « fundis » sur l’orientation à donner au parti un aspect caractéristique de la période 1994-90. Les Verts ont du mal à se positionner sur la question de l’unité allemande, leur échec lors des premières élections générales pour l’Allemagne les plonge dans une crise sérieuse. Cette crise toutefois favorise un choix dans l’orientation à prendre, les dirigeants fondamentalistes quittent le parti. La partie suivante traite du relèvement du parti : victoires SPD/Verts dans les Länder et finalement rentrée au Bundestag en 1994 mais prend également en compte les transformations du parti en termes de profil et lors de sa préparation des élections fédérales de 1998 qui voient la victoire de Gerhard Schröder qui permet la constitution d’une coalition SPD/Verts au niveau fédéral. La conclusion analyse la transformation des Verts d’un parti de protestation en un parti de gouvernement.

Summary

This essay deals with the origin and the development of the german Green Party from the formation of the party in 1980 until the forming of the red-green federal government in autumn 1998. It describes the complications of the foundation era of a party having many problems with its self-recognition as a "party of the social movements", from which it was coming from. The author tries to differentiate the diverse and heterogeneous trends which played a role at this time and were reflected in the first programs. This part is followed by the analysis of the first election results until the party won seats in the German Bundestag 1983 and the beginning of the struggle inside the party about a red-green cooperation. This struggle between the so called “Realos” and “Fundis” is described as the most important and characteristic element of the whole development of the party between 1984 and 1990. The author also describes the difficulties of the Greens dealing with German reunification 1989/90 and the particular problems of the party during the election year 1990. As their consequence these particular problems were followed by a fall of the Greens at the first all-German Bundestag election and the following fall into a hard and difficult crisis. However, the crisis created the chance to solve the struggle of the two very different inner-party wings. The chairmen of the “Green fundamentalism” left the party. The following part of the essay tells the story of the green reconstruction: successes by elections at the federal states and the comeback in the German Bundestag by the election in 1994. The essay also deals with the changes of the political profile and program of the party in the 1990ies and their role before the Bundestag election of 1998. Finally the author describes the election campaign of 1998 and the success of Gerhard Schröder, having opened the way for the first red-green federal government. The essay ends with a summary analysing the first twenty of history of the Greens as a way from a protest movement to a governing party.

Zusammenfassung

Der Beitrag behandelt Entstehung und Entwicklung der Grünen in Deutschland von der Parteigründung 1980 bis zur Bildung der rot-grünen Bundesregierung im Herbst 1998. Er schildert die komplizierte Gründungsphase einer Partei, die sich mit ihrer Selbstanerkennung als Parlamentspartei schwer tat und in ihrem Selbstverständnis eine „Partei der sozialen Bewegungen“ sein wollte, aus denen sie hervorgegangen war. Dabei wird versucht, die vielfältigen und heterogenen Strömungen zu differenzieren, die im Gründungsprozess eine Rolle spielten und die sich in den ersten Programmen widerspiegelten. Es folgt die Betrachtung der ersten Wahlerfolge bis zum Einzug in den Bundestag 1983 und die schon bald beginnende innerparteiliche Auseinandersetzung um rot-grüne Bündnisse. Der damit verbundene Richtungsstreit zwischen „Realos“ und „Fundis“ wird als charakteristisches Element der grünen Parteientwicklung zwischen 1984 und 1990 behandelt. Analysiert werden die Schwierigkeiten der Grünen mit der Deutschen Einheit 1989/90 und die besonderen Probleme der Partei im Einheitswahljahr 1990, die mit ihrem Scheitern bei den ersten gesamtdeutschen Bundestagswahlen die Grünen in eine schwere Krise stürzen. Die Krise bringt freilich eine gewisse Entscheidung des Flügelstreits: Die führenden Vertreter des grünen Fundamentalismus verlassen die Partei. Es folgt die Darstellung des grünen Wiederaufstiegs: Rot-grüne Wahlerfolge in den Ländern, schließlich der Wiedereinzug in den Bundestag 1994. Der Beitrag nimmt dabei auch die Veränderungen im politischen Profil der Partei in den 1990er Jahren und ihre Rolle im Vorfeld der Bundestagswahl 1998 in den Blick. Er behandelt den Wahlkampf 1998 und den Wahlsieg Gerhard Schröders, der den Weg für die erste rot-grüne Bundesregierung geebnet hat. Er schließt ab mit einer Zusammenfassung, die die ersten zwanzig Jahre der grünen Parteigeschichte als Weg von der Protest- zur Regierungspartei analysiert.

 


La participation des Verts au gouvernement entre 1998 et 2005 : principe de durabilité et prise de responsabilité au niveau fédéral

Summary

The German green party's participation in government on the federal level enabled them, after years on the opposition benches, to finally put actively into practice some of their most important political aims. In practice, as junior partner of a coalition government, the Greens clearly encountered the need for compromise and to act pragmatically. As they privileged arguments along an ethics of responsibility, even on questions of principles, they enabled the party to act as reliable coalition partner. By doing so, the intra-party balance shifted even more from the „Fundis" to the „Realos“. Insofar, the green party eventually overcame the last remnants of a political “experiment".

Zusammenfassung

Die Regierungsbeteiligung der Grünen auf Bundesebene ermöglichte diesen nach Jahren der Opposition, ihre wichtigsten politischen Ziele auch aktiv politisch umzusetzen. Allerdings bekamen sie dabei als Juniorpartner einer Koalition deutlich den Zwang zu Kompromissen und damit zu politischem Pragmatismus zu spüren. Indem im Zweifelsfalle aber selbst bei Grundsatzentscheidungen verantwortungsethische Argumente die Oberhand behielten, erwiesen sich die Grünen als verlässlicher Koalitionspartner. Damit wurde während der Zeit der Regierungsbeteiligung die weitere Verschiebung der innerparteilichen Gewichte zuungunsten der „Fundis“ und zugunsten der „Realos“ vorangetrieben. Insoweit überwanden die Grünen mit ihrer Regierungsbeteiligung auf Bundesebene endgültig den Status eines politischen „Experiments“.




Pacifisme politique : l’Allemagne comme puissance civile.

Zusammenfassung

Öko-Pax, Ökologie und Frieden, das waren Gründungsideen der Grünen. Sie verdichteten sich zu dem außenpolitischen Konzept einer „Zivilmacht Deutschland". Doch kurz nach ihrem Eintritt in die Bundesregierung 1998 wurde die Partei der Pazifisten mit drei Kriegen konfrontiert: Kosovo, Afghanistan, Irak. Konnte es gelingen, die eigenen Grundwerte zu behaupten, ohne die Regierungsfähigkeit zu verlieren? Der Artikel zeigt, wie sich das Zivilmachtkonzept auch zu Kriegszeiten durchsetzte. Jederzeit versuchte die rot-grüne Regierung zu deeskalieren und zivile Alternativen zu militärischen Aktionen im Spiel zu halten. Erst als nach dem Ausschöpfen aller zivilen Mittel ein Völkermord im Kosovo drohe, akzeptierten Grüne militärische Mittel als „ultima ratio“. Zugleich arbeiteten sie energisch an der „prima ratio“, dem Ausbau einer Infrastruktur für Krisenprävention, zivile Konfliktbearbeitung und Friedenskonsolidierung, an einem „politischen Pazifismus“, der sich bemüht, die Norm „Gewaltfreiheit“ durchzusetzen, ohne in Krisenzeiten handlungsunfähig zu werden.


Les Verts et la question du nucléaire

Résumé

Le long chemin vers la sortie du nucléaire de la coalition SPD-Verts (sortie) jusqu'à la coalition conservatrice d'Angela Merkel (sortie de la sortie, puis retour à l’abandon du nucléaire) : quel rôle pour les Verts allemands pendant ces douze années (2000-2012) ?

Summary

The long way out of nuclear power from the Social-democrat-Green Party coalition up to the conservative coalition of Angela Merkel : what is the function and the influence of the german Green Party over these twelve years (2000-2012) ?

Zusammenfassung

Der schwierige Weg aus der Kernenergie von der Koalition zwischen SPD und Grünen (Ausstieg) bis zur konservativen Koalition von Angela Merkel (Ausstieg aus dem Ausstieg, und abermaliger Verzicht auf die Kernkraft) : welche Rolle spielten die Grünen während dieser entscheidenden zwölf Jahre (2000-2012) ?


L’intégration européenne dans une perspective écologique

Summary

Green thinking comes along with global and European thinking. What led to the Greens' determined advocacy for the Europeanization of Europe is the awareness that the major Green visions cannot be realized without close European cooperation, that no country alone can deal with challenges like climate change and reliable energy supply, global financial crises, social justice in the globalized competition or fair global trade. The Greens see a strong Europe which is able to act as a chance to make their political values and beliefs to a relevant political model in the global competition and to answer the questions raised by globalization in a social, ecological and democratic way. This article introduces the Greens’ positions in European economic and financial policy, social policy, climate and energy policy, foreign and security policy as well as in regard to the structure of the European Union. It also discusses a key conflict (not only) for Green European policy: on the one hand stands the whish for a strong Europe, on the other hand the question of the ability to accomplish the own political agenda in such a kind of Europe.

Zusammenfassung

Grünes Denken geht mit globalem und europäischem Denken einher. Das dezidierte Eintreten der Grünen für die Europäisierung Europas ist aus der Erkenntnis gewachsen, dass ohne enge europäische Zusammenarbeit keine der großen grünen Visionen zu verwirklichen ist, dass Herausforderungen wie Klimawandel und Energiesicherheit, Weltfinanzkrisen, soziale Gerechtigkeit im globalisierten Wettbewerb, gerechter Welthandel heute kein Staat mehr alleine bewältigen kann. In einem starken, handlungsfähigen Europa sehen die Grünen deshalb die Chance, ihre politischen Werte und Grundüberzeugungen zu einem relevanten politischen Modell im globalen Wettbewerb zu machen, und die Fragen, die sich durch die Globalisierung stellen, sozial, ökologisch und demokratisch zu beantworten. Der Beitrag stellt europapolitische Positionen der Grünen in der Wirtschafts- und Finanzpolitik, Sozialpolitik, Klima- und Energiepolitik, Außen- und Sicherheitspolitik sowie in Bezug auf die Verfasstheit der Europäischen Union vor. Dabei geht es auch um den Zwiespalt, in dem (nicht nur) grüne Europapolitik steht: der Widerstreit zwischen dem Wunsch nach einem starken Europa und der Frage nach der Durchsetzungsfähigkeit der eigenen Politik in solch einem Europa.


Le débat sur le « tournant énergétique » au sein du SPD et de la CDU

Résumé

Le parti social-démocrate (SPD) occupe dans le débat sur la politique énergétique une position ambivalente : d'une part, il a très tôt défendu un point de vue moderne tel que la sortie du nucléaire ou une politique industrielle écologique, mais en même temps il reste, en tant qu’ancien parti ouvrier sui continue d’entretenir de forts liens avec les couches laborieuses et les syndicats, fortement ancré dans le camp de l’industrie et des  syndicats. Il lui est de ce fait difficile de concilier en son sein ces deux tendances et d’apparaître uni vers l’extérieur. D’autre part, cette ambivalence représente  la grande chance de réussir la transformation écologique de l’économie et de la société sur un mode qui soit socialement juste et démocratique. Le SPD peut donc contribuer de manière décisive à faire en sorte que le tournant énergétique ne se fasse pas au-dessus des têtes des citoyen(ne)s en favorisant les échanges avec eux/elles, avec les travailleurs et les travailleuses, les syndicats, le monde industriel et les entreprises.

 

Summary

The Social Democratic Party of Germany (SPD) has an ambiguous role in the discourse about German energy politics: On the one hand, the party has developed early progressive and modern positions in energy policy such as the support of a nuclear phase out or the concept of ecological industrial policy, at the same time, as former worker’s party with continuing strong links to the working class and worker’s council, it is still deep-seated in industry and trade union movement and until today finds it difficult to reconcile these strands within the party but also in external communication. On the other hand, exactly this ambivalence offers a great chance to realize the necessary ecological modernization of economy and society in a socially just and democratic manner. The SPD could have a vital contribution that decisions regarding the German energy transition are not being taken over the heads of concerned actors – by making use of its access and promoting exchange between citizens, workers, trade unions, industry associations and enterprises.Summary

Zusammenfassung

Die Sozialdemokratische Partei Deutschlands (SPD) nimmt in der energiepolitischen Diskussion eine ambivalente Rolle ein: Einerseits hat sie bereits früh energiepolitisch progressive und moderne Positionen wie beispielsweise die Befürwortung des Atomausstiegs oder das Konzept der ökologischen Industriepolitik besetzt, gleichzeitig ist sie als ehemalige Arbeiterpartei mit ungebrochen starken Verbindungen zur Arbeiterschicht und Betriebsräten weiterhin fest im Lager der Industrie und Gewerkschaften verankert und tut sich bis heute schwer damit, diese beiden Richtungen innerhalb der Partei und in der Kommunikation nach außen zu versöhnen. Andererseits besteht genau in dieser Ambivalenz eine große Chance, die notwendige ökologische Erneuerung von Wirtschaft und Gesellschaft in einer sozial gerechten und demokratischen Art und Weise zu bewältigen. Die SPD kann entscheidend dazu beitragen, dass die Energiewende nicht über die Köpfe der Betroffenen hinweg umgesetzt wird – indem sie ihre Zugänge nutzt und den Austausch zwischen Bürgerinnen und Bürgern, Arbeiterinnen und Arbeitern, Gewerkschaften, Industrieverbänden und Unternehmen fördert.



 


Le changement climatique entre culture du risque et culture de la résilience.

Résumé

Le changement climatique est passé de l'état de risque à un état de fait. Cette situation est annoncée par l’irruption des politiques d’adaptation dans le quatrième rapport du GIEC. L’État allemand, qui n’est pas novice en matière de politiques environnementales, investit massivement dans les politiques d’adaptation sans céder le terrain des politiques de mitigation ou première génération des politiques climatiques, entièrement dévolues à la réduction des gaz à effet de serre. Sur le plan de la mobilisation, la stratégie procède de l’adoption d’une posture sans ambiguïté à l’égard de la thèse du changement climatique d’origine anthropique sans céder pour autant à une herméneutique de la peur. Elle procède par la diffusion d’informations, l’organisation de concours et d’appels à projets pilote et par des incitations à la formation de partenariats entre Länder, villes régions, métropoles, centres de recherche, universités et acteurs privés. Si l’Allemagne semble bien rodée dans le domaine des communications généralisées structurées autour des risques globaux, elle en est encore au stade d’expérimentation à l’échelle de l’adaptation, c’est-à-dire en matière de transposition des risques à l’évaluation des vulnérabilités territoriales et de leur accompagnement par des programmes d’actions adaptés.

Abstract

The climate change passed of the state of risk in an established fact. This situation is announced by the raising of adaptation policies in the fourth report IPCC. The German State, which is not a novice regarding environmental policies, invests massively in adaptation policies without giving up the ground of the policies of mitigation or first generation, which is devolved to the reduction of greenhouse gases. From the point of view of the mobilization, the strategy proceeds of the adoption of a posture without ambiguity towards the thesis of the climate change of anthropological origin without giving in for all that to a hermeneutics of the fear. The mobilization proceeds by the distribution of information, the calls for projects and by incentives in the training of partnerships between States, cities regions, research institutes, universities and private actors. If Germany seems ground well in the field of the generalized communications structured around the global risks, adaptation is still at the stage of experimentation.


Zusammenfassung

 Das Klimawandeln ist auf dem Weg von einem Risiko zu einem Fazit zu sein. Diese Situation ist durch den Einbruch der Anpassungspolitiken im vierten Bericht des GIEC angekündigt. Der deutsche Staat, der kein Neuling auf dem Gebiet ökologischer Politiken ist, investiert in die Anpassungspolitiken massenhaft, ohne das Gebiet der erste Generation der klimatischen Politiken abzugeben, die als Verminderung von Treibhausgasen Politiken zu verstehen sind. Die Kommunikationsstrategie des deutschen Staat beruht auf eine Mitteilung ohne Zweideutigkeit hinsichtlich der These des menschlichen Ursprunges des Klimawandelns ohne in eine Hermeneutik der Angst zu geraten. Sie geht von der Informationsverbreitung, der Organisation von Wettbewerben und von Rufen an Pilot Projekte vor die Partnerschaften zwischen Ländern, Metropolen, Forschungszentren, Universitäten und private Träger bilden können. Wenn Deutschland gut eingefahren auf dem Gebiet der allgemeinen Risiko Kommunikationen zu sein scheint, ist sie noch im Stadium der Erprobung im Maßstab der Anpassung, das heißt auf dem Gebiet der Übertragung der Risiken in einem Krisenmanagement.


L’anthropologie spéculative de Peter Sloterdijk

Résumé

Peter Sloterdijk a construit au cours des trente dernières années une œuvre abondante et diversifiée : notre contribution se propose d'en faire une petite synthèse critique. Cette œuvre nous semble se présenter dans son ensemble sous les traits d'une « anthropologie spéculative » : nous essayons d’en définir les caractéristiques principales en nous appuyant essentiellement sur la trilogie des Sphères publiée par l’auteur entre 1998 et 2004 et qui nous paraît représentative de la démarche comme des thématiques développées par le philosophe dans toute son œuvre. Afin de mettre cette « sphérologie » en perspective, nous commençons par présenter des éléments généraux sur Sloterdijk, sa vie, ses écrits, ses interventions dans les médias, ses inspirateurs philosophiques. Au-delà d’une présentation générale qui nous semble en soi utile concernant un auteur connu mais peu commenté, nous nous interrogeons également sur le statut épistémologique de sa philosophie.


Summary

Peter Sloterdijk has built during the last thirty years a rich and diversified philosophical work: our paper tries to make a critical summary of it. His work can be described as a "speculative anthropology": we try to define and explain its main characteristics by focusing on the Spheres trilogy, published between 1998 and 2004 and which seems us to be quite representative of the topics Sloterdijk tackles in his work and of the way he practices philosophy. In order to put this "spherology" in perspective, we start by presenting general facts about the philosopher, his life, writings, interventions in the media and philosophical models. Beyond this general presentation that seems to us useful inasmuch it concerns a well known, yet seldom commented author, we also question the epistemological status of his philosophy.


Zusammenfassung

Peter Sloterdijk hat in den letzten dreißig Jahren ein reiches und vielseitiges Werk verfasst: Dieser Beitrag versucht, dieses Werk in seinen großen Linien vorzustellen und sich damit kritisch auseinanderzusetzen. Dieses Werk kann als eine „spekulative Anthropologie“ bezeichnet werden: Wir versuchen, seine Hauptzüge herauszuarbeiten, indem wir uns vor allem auf die Trilogie der Sphären beziehen, die zwischen 1998 und 2004 veröffentlicht wurde und uns für Sloterdijks Herangehensweise und die Thematiken, die er in seinem ganzen Werk entwickelt, charakteristisch zu sein scheint. Um diese „Spherologie“ in den Kontext seines Werks einzugliedern, beginnen wir mit einer allgemeinen Vorstellung folgender Aspekte: biographische und bibliographische Hinweise, Auftritte in den Medien, philosophische Einflüsse. Diese allgemeine Vorstellung scheint uns insofern relevant zu sein, als der Autor zwar bekannt ist, sein Werk aber nur selten kommentiert wird. Zudem gehen wir der Frage nach dem epistemologischen Status dieser nicht-akademischen Philosophie nach.