The intelligence necessary to attribute meaning to literary texts relies on the intelligence embodied in the texts themselves. This thought leads Christoph König to ask : How shall we read the works of Schiller, Friedrich Schlegel, Uhland, Rilke, Kafka and Celan ? Read More
L'intelligence de la compréhension des textes littéraires a pour présupposé l'intelligence à l'œuvre dans les textes eux-mêmes.
Comment lire des œuvres de Schiller, Friedrich Schlegel, Uhland, Rilke, Kafka et Celan ? s’interroge Christoph König. La réflexion kantienne sur les conditions de possibilité d’une connaissance littéraire trouve un prolongement dans une herméneutique critique moderne.
Les lectures proposées portent sur de grandes œuvres de la littérature allemande, depuis l’époque du classicisme de Weimar jusqu’à la modernité où la tradition symboliste de Paul Valéry est revisitée. Le livre traite aussi de la rivalité entre des philosophes lecteurs de littérature et des philologues qui travaillent à une théorie de leur pratique. Les lectures philosophiques de Wilhelm von Humboldt et Wittgenstein et la démarche théologique de Walter Benjamin sont ainsi évoquées, ainsi que les lectures toujours neuves de poèmes de Celan par son ami le comparatiste Peter Szondi.
Notes sur la traduction
Envoi
1. Penser le langage. Humboldt après Schiller
2. Limites de la mise en cycle. Les notes de Friedrich Schlegel Sur la philologie : un point d'aspect du roman Lucinde
3. Toujours travailler. Rilke écrit Rodin
4. Sur l'interprétation du sonnet de Rilke Ô viens et va
5. Les poèmes tardifs de Rilke et le français de Valéry
6. Vers l’inexprimable. Les remarques de Wittgenstein sur le poème L’Aubépine du comte Eberhard de Ludwig Uhland
7. Kafka, « quelqu’un qui a échoué » ? Friedlander lit Benjamin, Benjamin lit Kafka, Kafka se lit lui-même
8. Peter Szondi et l’éthique de l’essai scientifique
9. Les paris de la langue.
Les poèmes En voyage et Douze années de Paul Celan
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