Presses Universitaires du Septentrion
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Presses Universitaires du Septentrion
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Arts du spectacle - Images et sons
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Peindre pour le cinéma
Une histoire du <i>Matte Painting</i>
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Onixsuite Contributor ID
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Réjane Hamus-Vallée
Hamus-Vallée, Réjane
Réjane
Hamus-Vallée
<p><strong>Réjane Hamus-Vallée </strong>est professeure des universités au sein de l'université d’Évry-Val d’Essonne/Paris- Saclay, centre Pierre-Naville, où elle dirige le master image et société : documentaire et sciences sociales. Elle travaille sur les effets spéciaux (<em>Peindre pour le cinéma. Une histoire du </em>Matte Painting, Presses du Septentrion, 2016 ; avec Caroline Renouard, <em>Les Effets spéciaux au cinéma. 120 ans de créations en France et dans le monde</em>, Armand Colin, 2018), sur les métiers du cinéma et de l’audiovisuel avec Caroline Renouard (<em>Superviseur des effets visuels pour le cinéma</em>, Eyrolles, 2015), et sur la sociologie visuelle et filmique (direction, « Sociologie de l’image, sociologie par l’image », <em>CinémAction</em>, 2013).</p>
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Arts
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Cinéma, images et sons
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ARTS ET BEAUX LIVRES
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Cinéma
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<p>Présent depuis les débuts du cinématographe et traversant toute l'histoire du cinéma, le <em>Matte Painting </em>permet de combiner en un même plan large un décor réel et son prolongement sous forme d'une peinture, qu’elle soit réalisée avec des pinceaux sur du verre ou créée numériquement. Son agencement avec d’autres plans est si parfait que le spectateur en est rarement conscient. L’illusion est ainsi complète pour le serment du Jeu de paume de <em>Napoléon</em> d’Abel Gance (1927), la façade de l’<em>Inquirer</em> de <em>Citizen Kane</em> d’Orson Welles (1940), la visite d’un musée est-berlinois du <em>Rideau déchiré</em> d’Alfred Hitchcock (1965), la forêt du <em>Retour du Jedi</em> (Richard Marquand, 1983) ou celle d’<em>Avatar </em>(James Cameron, 2008)…</p>
<p>Cet ouvrage propose une histoire de cette technique, de ses ancêtres directs à ses différentes technologies cinématographiques. Il analyse la façon dont les <em>matte painters</em> ont cherché et cherchent toujours à introduire ce décor truqué en harmonie avec l’esthétique de la mise en scène. Ainsi, par l’étude du <em>Matte Painting</em>, c’est le rôle des effets spéciaux au cinéma qui est questionné, au moment où le numérique renouvelle les enjeux même de l’illusion cinématographique.</p>
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Le Matte Painting permet de combiner en un même plan large un décor réel et son prolongement sous forme d'une peinture (réalisée avec des pinceaux sur du verre ou créée numériquement). Cet ouvrage propose une histoire de cette technique et questionne le rôle des effets spéciaux au cinéma.
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Present since the beginnings of the cinema, Matte Painting is a special effect which can be found in thousands of fake shots with an illusion so perfect that viewers are largely unaware of it. Consisting in combining in the same wide shot a real set and its continuation in the form of a painting, whether realized with brushes on glass or ...
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<p><strong>Remerciements</strong></p>
<p><strong>Introduction</strong></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p><strong>Partie 1.<br />
Un siècle (et plus) de Matte Painting. De la mission californienne à la mission pandorienne</strong></p>
<p><strong>Chapitre 1. Une archéologie du Matte Painting</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Le trompe-l'œil, un cousin proche ou lointain ?</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Le décor peint, de la convention au naturalisme</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">La retouche photographique, Matte Painting avant l'heure</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 2. Les pionniers : des débuts difficiles (1907-1919)</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Les essais de Norman O. Dawn</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Le décor post-Première Guerre mondiale : faire « vrai » (trop vrai)…</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Ne rien dire, mais faire : la culture du secret</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 3. L’essor international de la technique, les années 1920</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Walter Percy Day, un peintre anglais en France</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Réduire ou augmenter ? Vers une banalisation de la technique.</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">La guerre des brevets</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 4. La généralisation des années 1930, premier âge d’or de la technique</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">L’ère du chef, une standardisation des pratiques</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Une explosion des techniques de compositing</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">La concurrence des miniatures suspendues, Day <em>vs.</em> Wilcke et Minine</p>
<p> </p>
<p><strong>Chapitre 5. Les mutations technologiques de 1940 à la fin des années 1950</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">La couleur : on change tout, on ne change rien</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">De plus en plus de mouvements, les systèmes de « motion control »</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">La quête de l’espace et du temps : le péplum en Cinémascope</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 6. La crise des années 1960 à 1970 : la fin d’une génération</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Le tournage en extérieur, un choix économique, technique et esthétique</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">L’exception Disney</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Du film catastrophe à la science-fiction, la notion de genre</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 7. Le renouveau des années 1980, un deuxième âge d’or</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Le « modèle » <em>Star Wars</em></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">La génération ILM : naissance du « film à effets spéciaux » ?</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">En France aussi, une timide (re)naissance</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 8. Le numérique, renaissance ou achèvement ?</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Un changement radical : la décennie 1990</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">À nouvelle technique, nouveau métier ? Le DMP (Digital Matte Painter)</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Studio et caméra virtuels</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Partie 2.<br />
Transformer la peinture en film : le cadre juste, le détail juste, le mouvement juste</strong></p>
<p><strong>Chapitre 1. L’indétectable détecté ou le détectable indétecté</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Photogénie, ou le faux plus le faux donne le vrai</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">L’effet sans la cause, effet spécial ou effet banal ?</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">L’exception : quand la peinture est faite pour montrer la peinture</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 2. Cadrer, éclairer : révéler le décor</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Gros plan ou plan d’ensemble, la « juste » distance</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"><em>Citizen Kane</em>, la lumière capturée</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">L’impressionnisme de Whitlock, peindre avec la lumière</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 3. La question du détail, trop ou pas assez ?</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Diriger le regard du spectateur</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Le détail authentifiant, des « gags » de Whitlock aux oiseaux migrateurs</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Trop de détails (numériques) tue le détail ? <em>L’empire contre-attaque</em> de 1980 <em>vs. L’empire contre-attaque</em> de 1997</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 4. Du refus du mouvement à une esthétique du mouvement</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Le mouvement de caméra, un tour de force technico-esthétique</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Le zoom arrière, de l’infiniment petit à l’infiniment grand</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">La caméra virtuelle, caméra mouche ?</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Partie 3.<br />
Pour une esthétique de la rencontre : entre l’homme et la peinture, entre les images, entre le son et l’image, entre l’image et le texte</strong></p>
<p><strong>Chapitre 1. La rencontre de l’homme et de la peinture, la frontière ou la contagion</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Cacher la ligne de cache</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">L’homme, centre du Matte Painting ?</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Les hommes avalés par la peinture : la figuration</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 2. Le montage, ni trop ni trop peu : la règle des 5 secondes</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Quand Koulechov rencontre Bazin</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Voir/percevoir, Hitchcock et les effets imperceptibles</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Ne jamais monter deux peintures à la suite</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 3. Le son fait la peinture</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Le bruit fait la peinture</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">La musique fait la peinture</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">La voix ne fait pas la peinture</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Chapitre 4. Le plan paysage, personnage à part entière ?</strong></p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Les fonctions du décor</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">L’<em>establishing shot</em> (plan d’établissement) ou plan de situation</p>
<p style="margin-left:14.15pt;">Le plan-choc, un triple niveau de lecture</p>
<p style="margin-left:14.15pt;"> </p>
<p><strong>Conclusion</strong></p>
<p><strong>Index des films cités</strong></p>
<p><strong>Index des noms cités</strong></p>
<p><strong>Bibliographie</strong></p>
<p> </p>
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Cette collection a comme ambition de placer les médias au cœur d'une histoire du regard et de l'écoute par laquelle les images et les sons sont envisagés en termes d'expérience et de mémoire, mais également de connaissances et de techniques.
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This collection apprehends artistic media as visual and auditory experiences and memories but it also considers images and sounds as knowledge and techniques. This articulation between thoughts and techniques invites the reader to contemplate images...
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<p>Fondée en 2007 par Giusy Pisano (École nationale supérieure Louis-Lumière), la collection est toujours dirigée par elle aujourd'hui.</p> <p style="text-align: justify;">Cette collection a comme ambition de placer les médias au cœur d’une histoire du regard et de l’écoute par laquelle les images et les sons sont envisagés en termes d’<em>expérience</em> et de<em> mémoire</em>, mais également de <em>connaissances</em> et de <em>techniques</em>. Cette articulation entre pensées et techniques invite à appréhender les images et les sons sur un mode interdisciplinaire et intermédiale ouvert à une temporalité qui prend en son compte la double histoire de leur production : <em>matérielle</em> et <em>mentale</em>. La collection s’ouvre aux études sur leurs représentations en relation avec les expériences du regard et de l’écoute ainsi qu’avec les usages sociaux et politiques ; sur « l’œil et l’ouï esthétiques » en termes de « modèles » propres à chaque période ; sur l’interdépendance entre phénomènes culturels, ou encore sur les tensions entre art et technique par l’introduction des nouvelles technologies. Créée comme un espace permettant la circulation d’ouvrages et d’idées, « Images et sons » travaille en étroite collaboration avec les universités et institutions patrimoniales françaises et d’Amérique du Nord.</p> <p style="text-align: justify;">• ISSN : 2780-528X (en ligne)</p>
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<p>Series created in 2007 and supervised by Giusy Pisano.</p> <p>This series apprehends artistic media as visual and auditory <i>experiences</i> and <i>memories</i> but it also considers images and sounds as <i>knowledge</i> and <i>techniques</i>. This articulation between thoughts and techniques invites the reader to contemplate images and sounds with an interdisciplinary and inter-mediatic approach, an approach considering temporality as the two-folded history of the <i>material</i>, as well as the <i>mental</i>, production of images and sounds. The representations of the latter, in relation to visual and auditory experiences but also in their social and political applications are explored by works within this series, as are the notions of "aesthetic eye and ear" as "models" idiosyncratic to each era, the interdependence between various cultural phenomena or the tensions between art and technique created by the introduction of novel technologies. Designed as a space enabling the circulation of works and ideas, "Images et sons" works in close collaboration with French and Northern American universities and heritage institutions.</p> <p>• ISSN : 2780-528X (online)</p>
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