Résumé

L'énorme écho médiatique rencontré par les résultats – plutôt moyens – des élèves allemands dans la première enquête PISA sur le suivi des acquis des jeunes de 15 ans, publiée par l’OCDE en 2000, a très largement contribué à refaire du système éducatif allemand, de ses mutations, de ses dysfonctionnements et des réformes susceptibles d’y remédier une préoccupation majeure des responsables politiques du pays. Après un rappel des principaux constats de cette grande enquête internationale, l’article s’efforce d’esquisser, à l’aune des résultats de la version 2012 de l’enquête PISA, les acquis et les limites des nombreuses réformes entreprises depuis lors, visant, entre autres, à instaurer des indicateurs fiables pour mesurer la qualité du système éducatif. Si ces réformes doivent s’inscrire dans le contexte institutionnel tout à fait particulier et complexe du fédéralisme culturel allemand et surtout dans évolution démographique qui soumet l’école à une forte pression, les constats de PISA 2012 semblent plutôt encourageants même s’ils sont encore loin des pays du groupe de tête du classement. Après les réformes des années 2000 misant avant tout sur les aspects organisationnels et quantitatifs, le chemin semble en tout cas encore long pour prendre davantage en considération des aspects plus conceptuels et qualitatifs pour que l’école allemande puisse être à la hauteur des défis sociétaux que le pays doit relever à l’avenir.

 

Zusammenfassung

Das äußerst starke Medienecho, das die eher durchschnittlichen Leistungen der deutschen Schüler in der ersten, im Jahre 2000 von der OECD veröffentlichten PISA-Studie hervorgerufen haben, hat erheblich dazu beigetragen, das Thema Bildung allgemein, die Mängel des deutschen Schulsystems sowie die daraus sich ergebenden notwendigen Reformen wieder zu einer prioritären Herausforderung für alle politisch Verantwortlichen im Land zu machen. Nach einem Rückblick auf die wesentlichen Ergebnisse dieser internationalen Vergleichsstudie für das deutsche Schulsystem versucht der Beitrag, im Lichte der PISA-Studie 2012, erste Konsequenzen, aber auch die Grenzen der in den 2000er Jahren erfolgten Reformen aufzuzeigen. Diese zielten u. a. darauf ab, zuverlässige Indikatoren für die Qualität von Schule und Unterricht zu ermitteln. Die Reformen mussten sowohl den äußerst komplexen institutionellen Rahmenbedingungen des deutschen Bildungsföderalismus, wie auch der demographischen Entwicklung, die eine erhebliche Herausforderung für die Schulen darstellt, Rechnung tragen. Wenn die Ergebnisse der PISA-Studie 2012 durchaus ermutigend sind, so bleibt der Abstand zu den Schülern aus den Ländern der PISA-Spitzengruppe nach wie vor groß. Nachdem die Reformen bislang vor allem organisatorische und quantitative Aspekte ins Blickfeld nahmen, wird es in Zukunft nötig sein, sich stärker an konzeptionellen und qualitativen Kriterien zu orientieren, um die Schulen in die Lage zu versetzen, den gesellschaftlichen Herausforderungen, vor denen das Land steht, gewachsen zu sein.