Résumé. Si la doctrine arithmologique des nombres « parfaits », « abondants » et « déficients » est bien connue et souvent exposée depuis Nicomaque de Gérasa (IIe siècle apr. J.-C.), elle reçoit une illustration nouvelle, dans laquelle la mythologie cède le pas à l'éthique et à la théologie, dans une glose médiévale du texte de Martianus Capella (livre VII des Noces de Philologie et de Mercure), où le nombre parfait est mis en correspondance avec la justice éternelle.

Summary. Though widely known and frequently put forward since Nicomachus of Gerasa (2nd century AD), the arithmological doctrine of "perfect", “abundant”, and “deficient” numbers is newly illustrated in a medieval gloss to Martianus Capella’s De Nuptiis Philologiae et Mercurii, Book VII, where mythology is replaced by ethics and theology, and the perfect number is compared to eternal justice.